SigmundFreud le pĂšre de la psychanalyse. Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse, d’aprĂšs l’exposition du musĂ©e d’art et d’histoire du judaĂŻsme. Sa formation Ă  Vienne, sa venue Ă  Paris, et sa carriĂšre en Autriche sont au cƓur de notre rĂ©flexion. C’est avec lui que la neurologie fera des progrĂšs extraordinaires. 1solution pour : EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE - mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Sujets similaires PĂšre de la psychanalyse (100%) DĂ©sir de psychanalyste (60.09%) PĂšre (42.08%) Pour un pĂšre (42.08%) Du pĂšre (42.08%) Rapport (39.46%) Qui rapporte (39.46%) Rapporte (39.46%) RapportĂ©e (39.46%) PurĂ©e de purĂ©e (34.59%) EnRapport Avec Le PĂšre De La Psychanalyse - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre F CodyCross Solution pour EN RAPPORT AVEC LE PÈRE DE LA PSYCHANALYSE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Dansle champ psychanalytique, la notion de pĂšre est investie d’une connotation bien particuliĂšre. Le pĂšre auquel nous nous rĂ©fĂ©rons reste, Ă  certains Ă©gards, soustrait Ă  l’acception commune que nous en avons d’emblĂ©e et quotidiennement en tant qu’agent de la paternitĂ© ordinaire. Cliniquepsychanalytique. QU’EST-CE QU’UN PÈRE ? La fonction paternelle pour la psychanalyse. Par CORON O. novembre 2014. C’est Ă  partir de mes propres questions sur la fonction paternelle que j’ai souhaitĂ© ce groupe de travail. Un groupe de travail en psychanalyse c’est un lieu oĂč on part d’une question et oĂč on ressort avec d Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Passer au contenu AccueilQui sommes-nous ?Nos prestationsIndividuels ArticlesEscapadesExcursionsExpositionGouters/dejeunersMonuments & musĂ©esProjectionRepĂšres historiquesVisite de quartierVisite de quartierVoyagesGroupes ArticlesEscapadesExcursionsExpositionGouters/dejeunersMonuments & musĂ©esProjectionRepĂšres historiquesVisite de quartierVoyagesContact Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse, d’aprĂšs l’exposition du musĂ©e d’art et d’histoire du judaĂŻsme. Sa formation Ă  Vienne, sa venue Ă  Paris, et sa carriĂšre en Autriche sont au cƓur de notre rĂ©flexion. C’est avec lui que la neurologie fera des progrĂšs extraordinaires. LA NEUROLOGIE, UNE SCIENCE ANCIENNE Vers 1770, Mesmer met mis au point le fameux baquet qui porte son nom. Les personnes qui tiennent les tiges de fer reliĂ©es au baquet renouaient avec ce qu’on appelle le magnĂ©tisme animal ». Ce dernier, contenu dans les fluides qui rĂ©gissent l’univers, peut entraĂźner une maladie qu’on qualifiera de neurologique s’il est anormalement perçu par l’homme. Mesmer, trĂšs mal compris Ă  Vienne, et accusĂ© de charlatanisme, s’installe Ă  Paris, place VendĂŽme. Mais lĂ  aussi, l’AcadĂ©mie des Sciences le critique. Pourtant, il est le pionnier de la pratique de l’hypnose. A sa suite, Charcot l’utilisera pour soigner sa patiente, Blanche Wittmann, et Freud assistera aux fameux mardis du maĂźtre de la SalpĂ©triĂȘre. LĂ , il dĂ©couvre la mĂ©decine expĂ©rimentale de la nĂ©vrose. CHARCOT ET DARWIN Freud Ă  Paris dĂ©couvre aussi le théùtre, les actrices, les lorettes, et observe leurs postures. Les mimiques de Sarah Bernhardt ne sont pas loin de celles de Juliette amoureuse de RomĂ©o, ou la fiancĂ©e de Lamermoor. Certaines attitudes convulsionnaires se rapprochent des photographies de femmes baillant avec frĂ©nĂ©sie, dont les photographies figurent dans le musĂ©e de Charcot. Freud se tourne alors vers Darwin et ses Ă©tudes qu’il admire. Ce dernier affirme que l’homme ne descend pas de Dieu et du singe, tout comme Copernic affirmait jadis que la Terre n’est pas le centre de l’Univers. Freud Ă©tablit alors un parallĂšle entre la vie mentale de l’Enfant et celle des primitifs. Il suppose par exemple que l’humanitĂ© a Ă©prouvĂ© l’angoisse du rĂ©el pendant la pĂ©riode glaciaire et est devenue anxieuse. En 1930, dans Malaise de la civilisation il fera un parallĂšle entre la rĂ©gression nĂ©crotique et l’évolution de l’humanitĂ©. BientĂŽt il transformera l’art de l’hypnose en psychanalyse. LES MYTHES Freud fera toujours rĂ©fĂ©rence aux mythes dans la quĂȘte des mystĂšres de l’humanitĂ©. La MĂ©duse a la tĂȘte coupĂ©e devient le symbole du principe de la castration. ƒdipe deviendra celui du dĂ©sir inconscient d’entretenir un rapport sexuel avec son parent. Il travaillera alors sur les diffĂ©rents stades de la libido pour Ă©tablir une Ă©tude de la personnalitĂ©. Il admettra finalement que le mythe d’Eros qu’il pensait ĂȘtre une pulsion de vie, est plutĂŽt une pulsion de mort ». Tel Charcot, le maĂźtre possĂ©dait un musĂ©e. Des objets antiques glanĂ©s ça et lĂ  Ă  une Ă©poque oĂč l’archĂ©ologie Ă©tait en pleine expansion, constituent sa collection. Mais ils envahissent son bureau. DES MEUBLES ET UN CABINET En effet les nombreuses statuettes qui garnissent son bureau lui servent d’image Ă  penser pour Ă©tablir des corrĂ©lations, des liens entre les concepts qui gĂšrent notre humanitĂ© et notre inconscient. Tel Charcot il a aussi son musĂ©e. Il possĂšde aussi un fauteuil rĂ©alisĂ© spĂ©cialement pour lui par le designer Felix Augenfeld. Dans son cabinet oĂč la porte est doublĂ©e d’une cloison de velours et d’oĂč le patient sort par une porte dĂ©robĂ©e, il reçoit tout le Tout-Vienne. Un divan que lui a offert une patiente en 1890 est recouvert d’un tapis kilim. Il accueillera pendant 40 ans de nombreux patients, et la façon dont il l’a utilisĂ© et agencĂ© en fera un meuble emblĂ©matique. LE REFUGE A LONDRES Freud se doutait bien que la science de la psychanalyse se rapprochait de l’étude Talmudique. C’est pourquoi il a toujours tenu ses distances avec le judaĂŻsme pour marquer le caractĂšre scientifique de ses travaux. Et pourtant, au soir de sa vie, il se penchera sur la figure de MoĂŻse et du monothĂ©isme. Le pĂšre de la psychanalyse aura de nombreux dĂ©tracteurs, et il a passĂ© sa vie Ă  les combattre. Pour autant, il aura des amis tel Arthur Schnitzler qu’il admire pour la description pathologique de ses hĂ©ros. Dans ses sociĂ©tĂ©s du mercredi, il accueille aussi des femmes. Parmi elles, Lou AndrĂ©a SalomĂ© qui exercera sur lui un ascendant profond dans ses recherches. Enfin, il aura des disciples, des fils adoptifs presque. Ce sera le cas de Young, Otto Ranch et surtout Sandor Ferensci. Cependant, la politique allemande Ă  l’égard des juifs le pousse Ă  Ă©migrer Ă  Londres en 1838 oĂč il mourra un an aprĂšs. Veronique2022-07-04T090251+0200 Titre Page load link Le couple en psychanalyseFusion – Confusion – DĂ©fusion. Jean-Antoine Watteau – L’Amant anxieux, 1719 Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lĂąches, mĂ©prisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dĂ©pravĂ©es ; le monde n’est qu’un Ă©gout sans fond oĂč les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces ĂȘtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompĂ©s en amour, souvent blessĂ© et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arriĂšre et on se dit j’ai souffert souvent, je me suis trompĂ© quelquefois ; mais j’ai aimĂ©. C’est moi qui ai vĂ©cu, et non pas un ĂȘtre factice créé par mon orgueil et mon ennui. »Alfred de Musset – On ne badine pas avec l’amour Les motions pulsionnelles originelles Les motions pulsionnelles originelles doivent satisfaire les besoins d’une dĂ©pendance absolue du nourrisson. Union d’élĂ©ments distincts en un tout homogĂšne, la fusion est la relation biologique puis affective obligĂ©e au cours de laquelle un individu est dans l’impossibilitĂ© de se diffĂ©rencier de l’ la naissance cette symbiose se poursuit par l’allaitement qui continue Ă  rendre dĂ©pendant le bĂ©bĂ© de sa relation fusionnelle passe Ă©galement par les soins que prodigue la mĂšre Ă  son enfant Cf. Winnicott.C’est la pĂ©riode du narcissisme primaire dĂ©signe un Ă©tat prĂ©coce oĂč l’enfant investit sa libido sur lui-mĂȘme. L’archĂ©type en est la vie intra-utĂ©rine. Le rĂŽle de l’autre revĂȘt nĂ©anmoins une fonction fondamentale pour l’ontogĂ©nĂšse du fƓtus puis le nourrisson se construit en intra-subjectivitĂ© et en intersubjectivitĂ©, deux conditions du dĂ©veloppement corporel, affectif, cognitif, personnel, culturel, relationnel qui sont construction est permise par le jeu des Ă©motions et des compĂ©tences prĂ©coces eu Ă©gard au narcissisme secondaire dĂ©signe le retournement sur le moi de la libido, retirĂ©e de ses investissements objectaux et Ă  la relation d’ la relation d’objet, le rĂŽle de l’autre entraĂźne vers toujours plus d’indĂ©pendance, les besoins devenant de plus en plus individuels, prĂ©cis, diffĂ©renciĂ©s, en direction de la mĂšre et du pĂšre puis concernant les Ă©ducateurs, la fratrie, les grands-parents, la parentĂšle, les semblables, l’autre sexe, l’étranger, les que le sujet se construit par identifications successives et par les dĂ©passements logiques de ces identifications par les consĂ©quences des sĂ©parations, en particulier sur le plan sont ces allers et retours entre narcissisme secondaire et relation d’objet, allers et retours entre soi et l’autre, qui permettent Ă  la personne d’advenir petit Ă  petit Ă  l’ d’allers vers l’objet et de retours vers soi permet l’apprentissage de la sĂ©paration, condition sine qua non du dĂ©veloppement de la personne susceptible de devenir pour autrui un autre digne de ce nom. Les motions pulsionnelles, donc, propres Ă  satisfaire les besoins fondamentaux, entre autres Ă  l’origine de la tendance Ă  vouloir faire couple copuler, pour la sauvegarde de l’espĂšce, grĂące aux juxtapositions des pulsions de vie p. sexuelles, p. d’autoconservation, p. du moi, ces motions doivent s’assouplir suffisamment pour se dĂ©placer Ă  l’intĂ©rieur du dĂ©sir d’une personne pour une autre dans l’intra- et l’ doivent aussi pouvoir changer d’objet si l’autre du couple ne convient pas, de maniĂšre partielle ou radicale, de maniĂšre temporaire ou ces motions doivent s’adapter, plus qu’à l’autre, Ă  son propre dĂ©sir. C’est le jeu dialectique entre son propre dĂ©sir et le dĂ©sir de l’autre qui rendent le couple possible. Quelquefois ça ne marche pas et on s’obstine. Pourquoi ? Pour rĂ©pĂ©ter une impossibilitĂ© ancienne et, ainsi, la neutraliser, pour comprendre cette impossibilitĂ©, et y remĂ©dier, la rĂ©parer ou bien encore pour la prendre en compte. L’excĂšs comme confusion J’introduis le dĂ©veloppement de l’excĂšs contenu dans l’ambivalence fusionnelle par la description freudienne de l’affect originel en dĂ©crivant le cheminement de ses motions originelles qui donnent une idĂ©e du couple fusionnel Ces motions primitives doivent avoir suivi une longue voie de dĂ©veloppement avant que leur mise en activitĂ© soit admise chez l’adulte. Elles sont inhibĂ©es, dirigĂ©es vers d’autres buts et d’autres domaines, elles entrent dans des fusions les unes avec les autres, changent leurs objets, se retournent en partie sur la personne propre. Des formations rĂ©actionnelles contre certaines pulsions donnent l’illusion d’une transformation de celles-ci quant au contenu, comme si l’égoĂŻsme s’était fait altruisme et la cruautĂ© compassion. Ce qui favorise ces formations rĂ©actionnelles, c’est que maintes motions pulsionnelles surviennent presque dĂšs le dĂ©but par couples d’opposĂ©s _ Ă©tat de choses trĂšs remarquable, Ă©tranger au savoir populaire et que l’on a nommĂ© l’ »ambivalence de sentiment . Ce qu’il y a de plus facile Ă  observer et Ă  maĂźtriser par l’entendement, c’est le fait qu’aimer avec force et haĂŻr avec force se trouvent si frĂ©quemment rĂ©unis chez la mĂȘme personne. La psychanalyse ajoute Ă  cela qu’il n’est pas rare que les deux motions de sentiment opposĂ©es prennent la mĂȘme personne pour objet. »Sigmund Freud – ConsidĂ©rations actuelles sur la guerre et la mort Les conditions actuelles et archaĂŻques de cette confusion dans le couple sont IdĂ©alisation du partenaire, transfert parental, angoisse d’abandon ; narcissisme blessĂ©, faible confiance en soi, mĂ©sestime de soi. La dĂ©pendance est tributaire d’une idĂ©alisation, en bien ou en mal attribution de pouvoir, d’une rĂ©actualisation Ɠdipienne un choix de partenaire par transfert, avec angoisse d’abandon la rupture est anticipĂ©e, voire provoquĂ©e.L’étiologie est celle d’un narcissisme blessĂ© image de soi altĂ©rĂ©e, auquel succĂšde une faible confiance en soi absence de construction en autonomie, Ă  laquelle succĂšde une mĂ©sestime de soi dĂ©calage entre un moi cohĂ©rent et trophique et un moi vacillant et dysphorique.Ainsi, Ă  partir d’une pĂ©riode de trauma, le sujet va chercher l’inverse du parent traumatisant, le double du parent traumatisant, une partie de ce parent inverse ou double. Le couple, outre son rĂŽle dans les toutes premiĂšres annĂ©es de la vie de l’enfant, prend toute sa signification et son importance au moment de l’ƒdipe, moment culminant de la diffĂ©rence des sexes, de la diffĂ©rence des gĂ©nĂ©rations, des interdits, de la nomination, c’est Ă  dire au moment oĂč l’enfant va devoir inventer son identitĂ© et trouver un sens Ă  sa propre crise de l’ƒdipe est d’ailleurs rĂ©actualisĂ©e Ă  chaque Ă©preuve rencontrĂ©e par la personne, adolescence, sĂ©paration, crise de couple lui ou ses parents, crise de milieu ou de fin de vie, crise des dizaines d’annĂ©es.En cela, les crises sont des occasions de rĂ©organisation de la personnalitĂ©, qui verront rĂ©apparaĂźtre les modalitĂ©s des expĂ©riences et des Ă©tats vĂ©cus de la personne fixĂ©s Ă  la premiĂšre crise Ɠdipienne des cinq ans. Ce que je vous propose, c’est qu’à l’obligation de fusion, qui provient de la fusion infantile avec la mĂšre, en Ă©vitant la confusion de la mĂ©sentente du couple, doit succĂ©der la ne s’agit plus de former un avec l’autre, mais au contraire d’ĂȘtre ensemble en pleine indĂ©pendance des s’agit lĂ  non seulement de la responsabilitĂ© de la mĂšre good-enough mother » mais aussi du pĂšre protecteur de la fusion-dĂ©fusion du couple mĂšre-enfant, et pont entre les deux, lesquels au passage doivent rĂ©aliser l’ƒdipe pendant lequel la dialectique de l’amour – haine est d’actualitĂ©. Le rĂŽle du pĂšre Le pĂšre est perçu d’emblĂ©e par le bĂ©bĂ© comme un objet relationnel mis en Ă©vidence en psychologie du dĂ©veloppement, un objet rĂŽle est de relativiser, par le systĂšme dyadique, le duo formĂ© par la mĂšre et son bĂ©bĂ©, tout en l’ effet, dĂšs les premiers mois, l’enfant s’ajuste aux interactions qui se nouent entre le pĂšre et la mĂšre, comme on le voit dans les Ă©changes modalitĂ©s d’attachement, de deux façons diffĂ©rentes, se font pour le bĂ©bĂ© autant avec le pĂšre qu’avec la mĂšre. Il est donc dĂšs le dĂ©but confrontĂ© Ă  l’altĂ©ritĂ©, la tiercĂ©itĂ©, faudrait-il pĂšre n’a pas seulement une fonction d’interdiction Ɠdipienne et parce qu’il sert de fonction d’appui, de support – apte Ă  approuver, Ă  relativiser, Ă  nuancer ambivalence – Ă  la fonction maternelle, le pĂšre permet Ă  la mĂšre de s’investir dans sa prĂ©occupation maternelle primaire. Il attĂ©nue les angoisses et les vicissitudes Ă©motionnelles que suppose la relation fusionnelle mĂšre-bĂ©bĂ©. Il protĂšge la relation entre les deux, et, par lĂ , la confirme le narcissisme de la mĂšre rendu prĂ©caire par l’expĂ©rience de la maternitĂ© et de ses transformations, comme, d’ailleurs, la mĂšre doit veiller au narcissisme du pĂšre, soumis Ă©galement Ă  une rĂ©organisation psychique trĂšs parce qu’il rĂ©unit la mĂšre et le bĂ©bĂ©. Il a pour fonction de faire se concilier la mĂšre et le bĂ©bĂ© en assurant les conditions du lien ainsi que sa propre importance. En ce sens il joue le rĂŽle d’un passage, complexe, dont la fonction est Ă  la fois de sĂ©parer et de rĂ©unir en mĂȘme temps. Le passage paternel permet au nourrisson de procĂ©der Ă  des allers et retours entre la fusion et l’identitĂ© propre sans risquer de tomber dans le vide de l’ position des trois figures de la tiercĂ©itĂ© est antĂ©rieure Ă  celle du triangle Ɠdipien et, cependant, elle le pĂšre protĂšge donc le lien Ă  la fois affectif et nourricier – selon les deux acceptions physiologique et affective – entre la mĂšre et le bĂ©bĂ©. Pour que la pulsion d’auto-conversation puisse s’exercer pour le bĂ©bĂ©, il est nĂ©cessaire que le pĂšre protĂšge ces moments par sa fonction de prĂ©sence et de Ă  la mĂšre, au pĂšre et au bĂ©bĂ© de communiquer tout en faisant en sorte qu’ils soient protĂ©gĂ©s des tensions externes et internes reprĂ©sente bien une partie du rĂŽle du pĂšre, qui va au-delĂ  de la reprĂ©sentation de la Loi symbolique et de la castration. Couple et dĂ©pendance affective Le pĂšre et la mĂšre doivent conjointement assurer la possibilitĂ© pour le bĂ©bĂ© de les discerner, de les identifier en tant que tels, mais aussi d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  un objet en soi, le couple. Le couple permet d’organiser chez le bĂ©bĂ© le rapport Ă  l’altĂ©ritĂ©, Ă  la diffĂ©renciation de ce qui est permis de ce qui est interdit, Ă  la diffĂ©renciation des sexes, Ă  la diffĂ©renciation des gĂ©nĂ©rations, Ă  la diffĂ©renciation des couple reprĂ©sente la Loi symbolique, reprĂ©sentante de l’ordre symbolique, lesquels ouvrent Ă  la possibilitĂ© plus gĂ©nĂ©rale si importante pour le dĂ©veloppement de l’enfant, de la symbolisation, c’est Ă  dire d’abord aux langages et Ă  l’ que tout cela soit possible, il est nĂ©cessaire que le parental et l’érotique soient bien distincts, et que le couple parental ne soit pas fusionnel, lorsque l’enfant paraĂźt. Le couple qui pourrait ĂȘtre fusionnel doit donc conjointement s’accompagner de la relation de dĂ©fusion, pour que les adultes laissent et observent l’enfant dĂ©couvrir son territoire psychique, ceci afin que le narcissisme de l’enfant autorisant la confiance en soi et l’estime de soi puisse prendre toute sa place. Si le couple dĂ©veloppe bien ses diffĂ©rences et ses solidaritĂ©s, les fonctions maternelles et paternelles se retrouveront dans chaque individu, les parents ayant constituĂ© une partie de cette enveloppe psychique dont parle Anzieu, pour fondement du jeu de la bisexualitĂ© Houzel parle de la combinaison, au sein de la personne, des qualitĂ©s de soliditĂ© et de rĂ©sistance de l’enveloppe au pĂŽle paternel, et de ses qualitĂ©s de rĂ©ceptivitĂ© et de contenance au pĂŽle maternel. Pour que l’ƒdipe s’accomplisse, qui commence avant mĂȘme la naissance de l’enfant, qui concerne l’ƒdipe parental et la place des dĂ©sirs inclus dans le dĂ©sir d’enfant dans la vie de chacun des parents, la solution pour l’enfant est de faire couple avec chacun des deux parents selon des modalitĂ©s comparables mais le paradis perdu est alors la grande question, constituer le phallus comme symbole de la place de l’enfant dans le couple, afin que puisse se dĂ©velopper un nouveau narcissisme, qui doit commencer Ă  se diriger vers des ces objets vont-ils pouvoir correspondre Ă  cette demande, c’est une deuxiĂšme grande des membres du couple parental formeront-ils avec l’enfant un couple, selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes, Ă  des moments diffĂ©rents, dans des relations diffĂ©rentes, ou bien les stratĂ©gies relationnelles, interactionnelles, symboliques et fantasmatiques de l’enfant se heurteront-ils Ă  un bloc inamovible et fermĂ© ?Faute de le savoir d’emblĂ©e, l’enfant veut ĂȘtre le centre de l’attention des deux parents, positivement ou nĂ©gativement. Si cela n’est pas possible, il va tenter de faire couple avec l’un des deux parents, quitte Ă  exclure l’autre parent, et en risquant de perdre l’amour de ce parent. Au parent en question de revenir dans le jeu. Plusieurs solutions peuvent se jouer en mĂȘme temps ou Ă  des pĂ©riodes qu’un divorce, qu’une sĂ©paration, que des disputes ont pour effet de faire advenir dans l’économie psychique de l’enfant ou de l’adolescent une intense d’un cĂŽtĂ©, si la stratĂ©gie de faire couple avec les deux parents marche trop bien, le couple est cela ne marche pas assez, c’est l’enfant qui est exclu. C’est le couple autre cĂŽtĂ©, si c’est la stratĂ©gie de faire couple avec l’un des deux parents qui marche trop bien, l’un des deux du couple se sent cela ne marche pas assez bien, c’est l’enfant qui est complet complexifie encore cette est donc nĂ©cessaire que le systĂšme Ɠdipien soit contenu par un ensemble de limites instituĂ©es par les parents suffisamment et bien posĂ©es sur les interdits et les permissions, sur la diffĂ©rence des sexes et celle des gĂ©nĂ©rations, sur l’obligation des nominations, de façon que soit fondĂ©e la personnalitĂ© de l’enfant sur des bases saines et fondatrices, pour Ă©viter la dĂ©gĂ©nĂ©rescence personnelle ou bien son hypertrophie. Christiane Joubert simplifie le couple ainsi Couple normalement nĂ©vrosĂ© liens d’alliance libidinauxCouple anaclitique liens Ă©tablis sur la crainte de la perteCouple narcissique liens Ă©tablis sur la fusion NB question subsidiaire – Qu’est ce que c’est que la dĂ©termination sexuelle ? Le sexe d’un individu peut ĂȘtre dĂ©fini Ă  trois niveaux qui correspondent Ă  trois Ă©tapes chronologiques de la diffĂ©renciation sexuelle. On dĂ©fini tout d’abord le sexe gĂ©nĂ©tique qui est dĂ©terminĂ© Ă  la fĂ©condation et qui dĂ©pend de la nature des chromosomes sexuels. Le sexe gonadique c’est-Ă -dire la prĂ©sence d’ovaires ou de testicules, il est dĂ©terminĂ© pendant la vie fƓtale et dĂ©terminĂ© par la gĂ©nĂ©tique. Enfin le sexe somatique qui s’établit pendant deux pĂ©riodes diffĂ©rentes 1 – Vie fƓtale et nĂ©onatale = apparition des caractĂšres sexuels primaires = caractĂšre sexuels indispensable Ă  la reproduction mise en place du tractus gĂ©nital, des organes gĂ©nitaux externes et la mise en place d’élĂ©ment du SNC 2 – PubertĂ© = apparition des caractĂšres sexuels secondaires qui ne sont pas indispensables Ă  la conception d’un individu pilositĂ©, glande mammaire, gravitĂ© de la voix, mise en place des dimorphismes sexuels En gĂ©nĂ©ral il y a correspondance entre ces trois » sexes, la diffĂ©rentiation sexuelle est donc sĂ©quentielle, ordonnĂ©e et consĂ©quente puisque tout dĂ©pend du sexe gĂ©nĂ©tique dans les cas de l’individuation et de la diffĂ©renciation. Nicolas Koreicho – Janvier 2014 – Institut Français de Psychanalyse 34RL1H3 Copyright Institut Français de Psychanalyse Sigmund Freud, le pĂšre de la et psychiatre autrichien d’origine juive, Sigmund Freud est le pĂšre de la psychanalyse. Ses thĂ©ories ont souvent Ă©tĂ© controversĂ©es, mais Freud est sans aucun doute l’un des scientifiques qui aura le plus influencĂ© la pensĂ©e de son jeunesseIl grandit en Autriche, Ă  Vienne, oĂč il fera des Ă©tudes universitaires brillantes, mais probablement pas en accord avec ses propres attentes. AttirĂ© Ă  une Ă©poque par un engagement politique, il a nourri tout au long de sa vie une ambition forte, mais conservera toujours une certaine distance avec le pouvoir. Le climat social et politique ne lui sera pas vraiment favorable. Il trouvera dans la mĂ©decine et plus particuliĂšrement la micro - chirurgie rĂ©paratrice de la verge, de quoi comprendre une part de son Ă©volution, et la nature des ses futures dĂ©couvertes. Il deviendra en ce domaine un chirurgien reconnu et recherchĂ©, mais il finira par tourner le dos Ă  cette spĂ©cialitĂ© pour se consacrer aux souffrances dĂ©buts dans la psychanalyseEn 1885, Freud obtient une bourse pour se rendre Ă  Paris et suivre un stage Ă  la SalpĂȘtriĂšre auprĂšs du docteur Charcot, neurologue le plus reconnu de l’époque. C’est alors qu'il prĂ©cise ses connaissances sur l’hystĂ©rie, pathologie trĂšs en vogue Ă  l’époque et considĂ©rĂ©e jusqu'alors comme liĂ©e Ă  l'utĂ©rus, et sur les traitements Ă  base d’hypnose. Fort de cette expĂ©rience, il revient Ă  Vienne aprĂšs un passage par Berlin et ouvre son cabinet de consultation. C’est aussi Ă  cette pĂ©riode qu’il se consacre Ă  l’étude d’Anna O, jeune femme hystĂ©rique, en collaboration avec Joseph qu’il pratique la mĂ©decine nerveuse traditionnelle dans son cabinet, Freud dĂ©cide, faute de rĂ©sultats convaincants, de tenter la mĂ©thode de l’hypnose. C’est sur le dĂ©sormais cĂ©lĂšbre cas d’Anna O que Freud concrĂ©tise ses recherches et obtient des rĂ©sultats concluants, publiĂ©s dans les Etudes sur l’hystĂ©rie en 1895. La dĂ©couverte fondamentale est le lien entre les symptĂŽmes de la malade et ses souvenirs refoulĂ©s dont elle n’a pas conscience. En faisant revivre Ă  la patiente ses souvenirs sous hypnose, les symptĂŽmes de la maladie s’attĂ©nuent. C’est ce que Freud appelle la catharsis, c’est-Ă -dire la purification. Toutefois, il doit faire face Ă  l’hostilitĂ© du corps partir du cas d’Anna O, Freud va alors s’engager dans une nouvelle voie et mettre au point la psychanalyse. Sa mĂ©thode prend un nouveau tournant lorsqu’il abandonne l’hypnose pour la libre association, acceptant la demande d’une patiente connue sous le nom d’Elisabeth von R. DĂ©sormais, les patients s’expriment consciemment mais en ne pratiquant pas la censure habituelle dans le langage social et en se laissant guider par ce qui leur vient Ă  l’ affectĂ© par la mort de son pĂšre en 1896, dĂ©cide de pratiquer une auto-analyse et se consacre parallĂšlement Ă  l’interprĂ©tation de ses rĂȘves. En parallĂšle, il fait des recherches sur la sexualitĂ© infantile, ce qui l’éloigne de son ami Joseph concept de transfert, c’est-Ă -dire de report de sentiments infantiles refoulĂ©s sur son entourage, sa thĂ©orie sur le complexe d’ƒdipe ainsi que les phases de la sexualitĂ© chez l’enfant sont thĂ©orisĂ©s dans cette pĂ©riode faste. Avec les publications successives de "De l’interprĂ©tation des rĂȘves" et de "Trois thĂ©ories sur la sexualitĂ©", Freud met ainsi au point une vĂ©ritable thĂ©orie qui lui vaut beaucoup de critiques parmi les mĂ©decins, mais qui aboutit aussi Ă  une vĂ©ritable Ă©cole oĂč l’on retrouve notamment Alfred Adler et Carl principaux conceptsSelon Freud, notre comportement est le rĂ©sultat d’une Ă©quation savamment orchestrĂ©e entre trois instances distinctes Le Ça il s’agit de manifestations somatiques agressives, sexuelles ; aspect instinctif et animal. Si le Ça est inaccessible Ă  la conscience, les symptĂŽmes de maladie psychique et les rĂȘves permettent d’en avoir un aperçu. Le Ça obĂ©it au principe de plaisir et recherche la satisfaction immĂ©diate, c’est une sorte de marmite oĂč bouillonnent tous nos dĂ©sirs Moi il est en grande partie conscient, c'est le reflet de ce que nous sommes en sociĂ©tĂ©. Il cherche Ă  Ă©viter les tensions trop fortes du monde extĂ©rieur, Ă  Ă©viter les souffrances grĂące notamment aux mĂ©canismes de dĂ©fense se trouvant dans la partie inconsciente de cette instance. Le Moi est l’entitĂ© qui rend la vie sociale possible. Il suit le principe de Surmoi il se constitue par diffĂ©renciation du Moi. C’est une modification du Moi par intĂ©riorisation des forces rĂ©pressives que l’individu a rencontrĂ© au cours de son dĂ©veloppement. En cas de conflit avec le Moi, son activitĂ© se manifeste par le dĂ©veloppement des Ă©motions qui se rattachent Ă  la conscience morale, principalement la culpabilitĂ©. Dans certaines nĂ©vroses, ce sentiment peut rendre la vie intolĂ©rable. Le Surmoi se forme, entre autres, par l’identification de l’enfant aux parents idĂ©alisĂ©s, normalement au parent du mĂȘme thĂ©rories sur la sexualitĂ© infantileC'est en psychanalysant des malades adultes que Freud a dĂ©couvert des Ă©vĂ©nements traumatisants ou des difficultĂ©s relationnelles survenues lors des premiĂšres annĂ©es de leur vie. Selon lui, toute la genĂšse de la personnalitĂ© s'explique en fonction du dĂ©veloppement de la pulsion sexuelle, ou libido. Il fit scandale en son temps lorsqu'il parla de "sexualitĂ© infantile", dont voici les diffĂ©rents stades Le stade oral de la naissance Ă  12-18 mois, la zone Ă©rogĂšne privilĂ©giĂ©e du bĂ©bĂ© est la bouche, notamment Ă  travers l'action de l'allaitement. Il prend plaisir Ă  tĂ©ter le sein de sa mĂšre. C'est le plaisir de manger et d'ĂȘtre stade anal l'enfant se focalise entre 18 mois et 3-4 ans sur la rĂ©gion rectale, le plaisir est gĂ©nĂ©rĂ© par le fait de retenir les matiĂšres fĂ©cales rĂ©tention ou de les expulser dĂ©fĂ©cation. C'est aussi Ă  ce moment que l'enfant entre en opposition constante, ce qui a parfois donnĂ© Ă  ce stade le nom de stade stade phallique Pour Freud, la structure de notre personnalitĂ© se crĂ©e par rapport au complexe d’ƒdipe et Ă  la fonction paternelle. Le complexe d’ƒdipe intervient au moment du stade phallique. Cette pĂ©riode se termine par l’association de la recherche du plaisir Ă  une personne extĂ©rieure, la mĂšre. Le pĂšre devient alors rival et l’enfant craint d’ĂȘtre puni de son dĂ©sir de la mĂšre, par la castration par le pĂšre. L’enfant refoule donc ses dĂ©sirs et alimente son Surmoi avec le concept de culpabilitĂ© et de pudeur entre travail sur les rĂȘvesPour Freud, son travail sur les rĂȘves est le plus important de tous. Ce sont des reprĂ©sentations de dĂ©sirs refoulĂ©s dans l’inconscient par la censure interne le Surmoi. Les dĂ©sirs se manifestent dans le rĂȘve de maniĂšre moins rĂ©primĂ©e qu'Ă  l'Ă©tat de veille. Le contenu manifeste du rĂȘve est le rĂ©sultat d'un travail intrapsychique qui vise Ă  masquer le contenu latent, par exemple un dĂ©sir oedipien. En cure de psychanalyse, le travail repose sur l'interprĂ©tation Ă  partir du rĂ©cit du rĂȘve. Les associations du patient sur son rĂȘve permettent de rĂ©vĂ©ler son contenu travail du rĂȘve repose sur quatre procĂ©dĂ©s Le rĂȘve est condensĂ©, car en une seule reprĂ©sentation seront concentrĂ©es plusieurs idĂ©es, plusieurs images, parfois des dĂ©sirs rĂȘve est dĂ©centrĂ©, le dĂ©sir dĂ©formĂ© sera fixĂ© sur un autre objet que celui qu'il vise, ou sur de multiples objets jusqu'Ă  l'Ă©parpillement. Il y a un dĂ©placement de l'accent rĂȘve est une illustration du dĂ©sir en ce qu'il ne l'exprime ni en mots ni en actes, mais en images. Ici joue le symbole la reprĂ©sentation substitutive de l'objet et du but du dĂ©sir est parfois typique et d'usage le rĂȘve est aussi le produit d'une activitĂ© Ă©galement inconsciente, mais s'efforce de lui donner une apparence de vraisemblance, d'organisation, de logique interne. C'est l'Ă©laboration principaux ouvragesLes principaux ouvrages de Freud qui ont marquĂ© leur temps - Cinq leçons sur la psychanalyse 1904, par Sigmund Freud, Yves Le Lay, et Serge JankĂ©lĂ©vitch - Payot 9 juin 2004.-Trois essais sur la thĂ©orie sexuelle 1905, par Sigmund Freud - Gallimard 28 septembre 1989.- NĂ©vrose, psychose et perversion, par Sigmund Freud - Presses Universitaires de France PUF, 12e Ă©d 1 aoĂ»t 1999.- Sur le rĂȘve, par Sigmund Feud - Gallimard 24 octobre 1990. -La naissance de la psychanalyse, par Sigmund Freud - Presses Universitaires de France PUF, janvier 1991. Voici la rĂ©ponse Ă  la question de CodyCross - Aussi appelĂ©e Ă©toile filante. Si vous avez besoin d'aide ou avez des questions, laissez votre commentaire ci-dessous. Home Planete Terre Groupe 20 Phase 4 RĂ©pondre En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse RĂ©pondre Freudien CodyCross CodyCross est un jeu rĂ©cemment sorti dĂ©veloppĂ© par Fanatee. C’est un jeu de mots croisĂ©s qui contient de nombreux mots amusants, sĂ©parĂ©s en diffĂ©rents mondes et groupes. Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. La semaine derniĂšre, j’ai mis une contribution sur le rĂŽle pĂšre-mĂšre, qui une fois Ă©crite m’a fait repenser qu’il y a d’autres visions de ce rĂŽle et qu’il est important pour ce faire une idĂ©e du sujet de le regarder sous diffĂ©rents angles. Voici donc une autre vue de ces rĂŽles de pĂšre et de mĂšre Ă  travers la psychanalyse. J’ai pris pour base deux articles que j’ai trouvĂ© suffisamment concis et clair dans un langage simple car comme vous je n’aime pas les langages compliquĂ©s accessibles uniquement aux personnes ayant une maĂźtrise en psychologie. Il faut bien diffĂ©rencier rĂŽle et fonction le rĂŽle dĂ©signe des comportements, des actes ou des attitudes conscientes, volontaires, concrĂštes, interchangeables et relatifs comme les tĂąches mĂ©nagĂšres ou de pourvoyeurs » 1 alors que La fonction est Ă  l’inverse des rĂŽles car celle-ci est inconsciente, psychologique non volontaire, unique, spĂ©cifique et absolue identitĂ© sexuĂ©e. Aucune mĂšre, malgrĂ© sa bonne volontĂ©, ne peut remplir la fonction paternelle ; elle ne peut remplir que » sa » fonction maternelle »1 Dans la rĂ©alitĂ©, la mĂšre se retrouve parfois Ă  remplir la fonction paternelle, j’en reparle Ă  la fin. Vous comprendrez donc Ă  la lecture de cette prĂ©cision linguistique que j’ai parlĂ© du rĂŽle pĂšre-mĂšre la semaine derniĂšre et que lĂ , il s’agit de parler de la fonction paternelle et la fonction maternelle. J’ai fait le choix de prendre la vision de Winnicott qui a une approche positive de la mĂšre contrairement Ă  Freud. Winnicott Ă©tait pĂ©diatre avant d’ĂȘtre psychanalyse ceci explique peut ĂȘtre sa vision. Concernant la mĂšre, Au tout dĂ©but, le nouveau-nĂ© est dans une situation de dĂ©pendance absolue vis-Ă -vis de l’entourage. » 2 L’entourage est souvent la mĂšre en premier lieu, ou ce qu’il nomme son substitut, c’est Ă  dire la personne qui sera prĂ©sente pour s’occuper du nouveau-nĂ©. La mĂšre y rĂ©pond par la prĂ©occupation maternelle primaire, c’est-Ă -dire une capacitĂ© Ă  s’identifier Ă  l’enfant pour le comprendre. Au cours de cette pĂ©riode, elle est littĂ©ralement en rĂ©sonance avec les besoins du bĂ©bĂ©. Elle Ă©prouve une irrĂ©pressible nĂ©cessitĂ© de les satisfaire. La dĂ©tresse de son enfant lui est intolĂ©rable. Le nourrisson et sa mĂšre forment une dyade. »2 C’est ce que certaines personnes appellent l’instinct maternel » cette capacitĂ© Ă  ĂȘtre en rĂ©sonance totale avec les besoins du bĂ©bĂ© et y rĂ©pondre instantanĂ©ment parfois mĂȘme juste avant qu’il ne soit exprimĂ©. Ceci est vrai dans le cas de l’allaitement oĂč les mĂšres peuvent parfois sentir la montĂ©e de lait, se rĂ©veiller juste avant que le bĂ©bĂ© ne se rĂ©veille. La fonction maternelle est d’abord une fonction de matrice, de source nourriciĂšre, d’enveloppe, de rĂ©ceptacle de vie, de rĂ©tention. La mĂšre reprĂ©sente l’abri, la sĂ©curitĂ©, la protection, la chaleur, l’affection, la fusion, la comprĂ©hension La mĂšre reprĂ©sente l’amour. »1 Pour Winnicott, il y a trois fonctions maternelles indispensables au bon dĂ©veloppement de l’enfant la prĂ©sentation de l’objet c’est le fait d’ĂȘtre prĂ©sente, la mĂšre est lĂ  tout le temps pour l’enfant le fait de tenir, de contenir c’est le fait de donner des repĂšres simples et stables, c’est aider l’enfant Ă  comprendre ce qu’il ressent faim, soif, besoin d’ĂȘtre changĂ©.. la manipulation physique du bĂ©bĂ© les soins lui permettent de prendre conscience qu’il a un limite corporelle, une tĂȘte, un tronc avec un ventre, des bras, des jambes
 Je m’en tiens Ă  l’utilisation du dĂ©but de l’article, le reste Ă©tant plus technique et n’apporte pas d’informations complĂ©mentaires sur le rĂŽle de la mĂšre. VoilĂ  donc rĂ©sumĂ© trĂšs rapidement le rĂŽle de la mĂšre auprĂšs de l’enfant selon la vision de Winnicott. La transition vers le rĂŽle du pĂšre est simple schĂ©matiquement, elle rĂ©conforte, lui stimule. Il est intĂ©ressant de noter que la naissance de la fonction maternelle est d’ordre biologique la grossesse alors que celle du pĂšre est un processus symbolique liĂ© Ă  l’environnement. En effet, il y a des hommes pour qui ĂȘtre pĂšre est trĂšs abstrait, ils vivent la grossesse de loin sans comprendre trop ce qui se passe mĂȘme si le mental est lĂ  et l’entourage pour lui dire c’est chouette tu vas ĂȘtre papa ! » ils ne comprennent pas trop ce qui arrive. La fonction du pĂšre en est une de sĂ©paration, d’expulsion du sein maternel, de distinction, de diffĂ©renciation. Le pĂšre doit Ă©duquer ses enfants dans le sens Ă©tymologique du mot » educare » faire sortir, tirer dehors, conduire au-dehors avec soin. »1 J’appuie particuliĂšrement sur le conduire au-dehors avec soin » Cette notion de soin est importante pour la suite de ce qu’est la fonction paternelle selon la psychanalyse. En effet, La fonction du pĂšre est de sĂ©parer l’enfant de la mĂšre. Il doit s’interposer entre la mĂšre et l’enfant pour permettre Ă  l’enfant de dĂ©velopper son identitĂ© en dehors de la symbiose maternelle et rappeler Ă  la mĂšre qu’elle est aussi une femme, une amante, un ĂȘtre de plaisir, non seulement un ĂȘtre de devoir gĂ©nĂ©reux. Si la mĂšre reprĂ©sente l’amour fusionnel, le pĂšre reprĂ©sente les limites, les frontiĂšres, la sĂ©paration psychologique »1 ceci doit ĂȘtre fait avec grand soin et douceur ! Il est aucunement question de sevrer l’enfant pour que le pĂšre rĂ©cupĂšre sa femme comme prĂ©conisĂ© par certaines personnes vous voyez de qui je parle. Yvon Dallaire retranscrit 5 fonctions paternelles La protection protĂ©ger les siens et donc pour ce faire ĂȘtre prĂ©sent physiquement et psychologiquement L’éducation Le pĂšre doit faciliter Ă  ses enfants l’apprentissage du contrĂŽle de soi »1 L’initiation initier l’enfant aux rĂšgles de la sociĂ©tĂ© pour vivre avec les autres La sĂ©paration sĂ©parer la mĂšre de l’enfant et l’enfant de la mĂšre pour que l’un et l’autre puisse s’épanouir ; la mĂšre en tant que femme et l’enfant en tant qu’adulte La filiation pour que l’enfant sache qui est son pĂšre et qu’il puisse s’inscrire dans une lignĂ©e. On comprendra Ă  la lecture de cet article 1 que la fonction paternelle a Ă©tĂ© bien bousculĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Les mĂšres ont pris une partie de ces fonctions par les rĂŽles qu’elles ont jouĂ©, peut ĂȘtre parce que les hommes des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes avaient oubliĂ© que leur fonction doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec soin » et non autoritarisme ». Marie-Christine Eustache 1 par Yvon Dallaire 2

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