Achetezle design « La vertu d'ĂȘtre royal malgrĂ© avoir Ă©tĂ© avec des gens malhonnĂȘtes » par Soft87 sur le produit suivant : Carte de vĆux Vendez vos Ćuvres Connectez-vous Inscrivez-vous Artistes populaires
Amandinela tortue de mer est venue de loin pour pondre ses oeufs sur la plage. Elle sait bien que ses petits courent un grand danger : les oiseaux de mer, les crabes et les lézards aimeraient bien les croquer. Heureusement, Ferdinand le goéland veille.
MalgrĂ©lâhumour, Wang, les travailleurs de la technologie et les experts disent que le surmenage entraĂźne de graves problĂšmes de santĂ© mentale et physique. Les longues heures et les heures supplĂ©mentaires excessives ont Ă©tĂ©, pendant des dĂ©cennies, monnaie courante dans lâindustrie manufacturiĂšre du pays. Maintenant, la culture
VoilĂ le Paris du XXV e siĂšcle tel que lâimagine, en 1771, Louis-SĂ©bastien Mercier. Dans LâAn 2440, pas de mers dĂ©chaĂźnĂ©es, de navigateurs naufragĂ©s ou dâĂźles lointaines et
Signéed'un auteur oublié, mais que Mozart estimait, une pastorale qui met en évidence les vertus de l'éducation et s'accorde aux principes du siÚcle des LumiÚres. Festival de Radio France
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. DĂ©couvrez les palmiers rustiques Vous serez sans doute Ă©tonnĂ© de constater que bon nombre de palmiers rĂ©sistent aux tempĂ©ratures nĂ©gatives. Leur silhouette Ă©lancĂ©e, le graphisme des feuilles sont des critĂšres esthĂ©tiques apprĂ©ciĂ©s dans les jardins modernes, sans parler de la note exotique quâils apportent. Faites votre choix ! Buddleia lâarbre aux papillons Le buddleia est un arbuste Ă fleurs, ornemental mais pouvant ĂȘtre trĂšs envahissant chez certaines variĂ©tĂ©s. La plantation, lâentretien et la taille sont des gestes qui amĂ©lioreront la floraison. Vitex plantation et entretien de lâagneau chaste Le Vitex agnus-castus, Ă©galement connu sous le nom de gattilier ou encore dâagneau chaste, est un arbuste original grĂące Ă ses feuilles aromatiques, lĂ©gĂšrement poivrĂ©es. Le Vitex en rĂ©sumĂ© Nom latin Vitex agnus-castus Noms communs Gattilier, Agneau chaste, Gattilier commun, Arbre au poivre Famille VerbĂ©nacĂ©es Type Arbuste Port Arrondi Hauteur 3 m Largeur 3 m [âŠ] Musa basjoo le bananier japonais Contrairement Ă ce que lâon pourrait penser, le bananier japonais ou Musa basjoo ne produit pas de bananes. MalgrĂ© tout, il sâagit dâun bananier Ă la silhouette intĂ©ressante, gage dâoriginalitĂ© dans la crĂ©ation dâun jardin. Cistes, fleurs de papier La famille des CistacĂ©es regroupe une sĂ©rie dâarbustes et dâarbrisseaux au feuillage persistant typiquement mĂ©diterranĂ©ens. ChĂȘne le roi des forĂȘts Le chĂȘne est lâun des arbres les plus courants et les plus majestueux lorsquâil atteint de grandes tailles. Lâarbre Ă papillons le paradis des insectes pollinisateurs Lâarbre Ă papillons en rĂ©sumĂ© Noms latins Buddleja, Buddleia Noms communs Arbre Ă papillons, arbre aux papillons, lilas dâĂ©tĂ© Famille ScrophulariacĂ©es Type Arbuste Port Arrondi Hauteur 3 Ă 5 m en selon lâespĂšce Largeur 2 Ă 3 m Exposition EnsoleillĂ©e Ă miâombre Sol Tout type RusticitĂ© Excellente Croissance Rapide â Feuillage Caduc â Floraison PrintaniĂšre Ă estivale Lâarbre [âŠ] Rhapis excelsa le palmier bambou Que vous lâinstalliez dans votre maison, votre jardin ou dans une vĂ©randa, le Rhapis excelsa ou palmier bambou trouvera forcĂ©ment sa place chez vous. CĂ©anothes, variations en bleu Le bleu au jardin nâest pas frĂ©quent. Câest lâun des mĂ©rites du cĂ©anothe que dâen proposer une belle palette, du bleu pĂąle Ă lâindigo.
Internet constitue une mine dâinformations pour les partis politiques, qui façonnent leur discours selon les tendances observeÌes. Xperia, DigitaleBox, NationBuilder, Cap Collectif, Qorum... Depuis plusieurs anneÌes, de nombreuses entreprises proposent des logiciels de strateÌgie eÌlectorale aux partis politiques dans le but dâameÌliorer leur communication via le numeÌrique. Le citoyen est devenu une cible chiffreÌe, dont lâopinion est traduite en statistiques et en analyses computationnelles afin de mieux eÌtablir son profil et orienter la bataille des ideÌes. Mais le sont- elles toujours, des ideÌes ? La numeÌrisation de la vie politique ne serait pas sans conseÌquence sur lâADN des Julian Jeanne LâeÌlecteur et ses ideÌes numeÌriseÌs Dans les strateÌgies classiques, les cabinets de conseil avaient lâhabitude de geÌrer des informations sociodeÌmographiques lâaÌge, le genre, le lieu de reÌsidence, le revenu et le patrimoine, lâethnie, la religion, etc. Avec ces logiciels, ils ont deÌsormais la possibiliteÌ dâaffiner le profil des potentiels eÌlecteurs. Selon notre navigation sur Internet et les contenus que nous y laissons, les programmes sont capables dâeÌtablir des modeÌles psychologiques et comportementaux sur chacun dâentre nous. GraÌce aÌ nos reÌactions aÌ la publiciteÌ et aux enseignes commerciales, aux commentaires et aux messages militants que nous laissons ou que nous pouvons sous-entendre, il devient plus aiseÌ de deÌfinir nos modes de vie et de consommation, ainsi que nos engagements sociaux. Toutes ces donneÌes sont devenues indispensables pour parfaire lâarchitecture dâune strateÌgie politique car elles permettent de traiter des aspects les plus intimes de chaque citoyen savoir
PubliĂ© le 11 FĂ©vrier 2007 par rose Pour bien debutĂ© la semaine ... Lol LA POESIE DES C A B I N E T S MalgrĂ© l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul MalgrĂ© la haine et la fiertĂ© Il faut ici se dĂ©froquer MalgrĂ© l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipĂ©s Le temps ici n'est pas comptĂ© Venez ! Venez ! Foules empressĂ©es Soulager lĂ votre diarrhĂ©e Car en ces lieux souvent chĂ©ris MĂȘme le papier y est fourni. Soit qu'on y pĂšte, soit qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes Mais ? Graine de vĂ©role ou de morpion N'oubliez pas de vous laver le fion De ces WC tant usitĂ©s PrĂ©servez donc l'intĂ©gritĂ©. Rendons gloire Ă nos vespasiennes De faĂŻence ou de porcelaine ! Que l'on soit riche ou bien fauchĂ© Jamais de classe dans les WC Pines de smicards ou de richards Venez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters Tout le monde y pose son derriĂšre On les dit turcs ou bien tinettes Tout est une question de cuvette Quand celles-ci se trouvent bouchĂ©es Nous voilĂ tous bien emmerdĂ©s. Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos petits secrets Savoir pĂ©ter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet Ă©crit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tĂŽt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!! Rose ...
La presse profane et les blogs nous ont informĂ© du lancement dâun Cercle dĂ©fini comme association fraternelle des amies francs-maçonnes dâEmmanuel Macron, prĂ©sident de la RĂ©publique Française. » Cette fraternelle a pour prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral, un blogueur bien connu des maçons, par ailleurs Directeur de la Com de son obĂ©dience et ancien du PS. Cet Ă©vĂšnement mâa inspirĂ© un plagiat dâun texte de J Dutronc sous forme dâune chanson maçonneuse » comme on en trouve dans le Momasite. Il vaut mieux se moquer les premiers des dĂ©fauts des maçons, cela dĂ©samorce lâantimaçonnisme. JE SUIS OPPORTUNISTE Je suis pour le socialisme Je suis pour le macronisme Et pour le maçonnisme Parce que je suis opportuniste Il y en a qui conteste Qui revendique et qui proteste Moi je ne fais quâun seul geste Je retourne ma veste, je retourne ma veste Toujours du bon cĂŽtĂ© Je suis pour le thĂ©isme Je suis pour le dĂ©isme Et pour lâadogmatisme Parce que je suis opportuniste Je suis pour lâuniversalisme Je suis pour le fĂ©minisme Et pour les soeurs le dĂ©gagisme Parce que je suis opportuniste Je suis pour lâĂ©cossisme Je suis pour le clubisme Je nâa pas peur dâĂȘtre profiteur Jâen profite pour faire mon beurre Non jamais je ne conteste Ni revendique ni ne proteste Je ne sais faire quâun seul geste Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste Toujours du bon cĂŽtĂ© Je lâai tellement retournĂ©e Quâelle craque de tous cĂŽtĂ©s A la prochaine rĂ©volution Je retourne mon pantalon
CĂ©line Lacour PremiĂšre publication le 28/06/2018 â Article de recherche Le processus de coaching le rapport collaboratif, la posture du coach notamment est un atout majeur Ă lâaccompagnement du changement en faveur de la performance effet,les apports du coaching sont essentiels Ă la remise en question des pratiques, des Ă©ventuelles croyances limitantes, et des rĂ©sistances au changement quâimplique une stratĂ©gie de RSE. En outre, la RSE a un spectre trĂšs large et une vision englobante qui favorisent la mise en exergue des connexions entre les sujets traitĂ©s au sein dâune entreprise et des interactions entre les individus qui portent ces mĂȘmes sujets. Ainsi, la RSE permet dâapprĂ©hender un sujet dans sa complexitĂ©, dans son ensemble, sans exclure une logique liĂ©e Ă un processus ou Ă un mĂ©tier au profit dâun autre secteur dâactivitĂ© de lâorganisation. Lâaccompagnement dâun coach qui comprend la complexitĂ© des ĂȘtres humains et la complexitĂ© des rapports humains dans une organisation, son regard systĂ©mique, sont dĂ©terminants pour apprĂ©hender lâapproche globale et complexe de la RSE. Les disciplines du coaching et de la responsabilitĂ© sociĂ©tale sont deux disciplines humanistes qui tendent Ă remettre lâindividu au cĆur de la prise de dĂ©cision. Leurs nombreux points de convergence A laissent Ă penser que leur association est bĂ©nĂ©fique B pour atteindre la performance RSE. 1. Identification des points de concordance des disciplines de coaching et de RSE En premier lieu, il convient de mettre en exergue que les deux disciplines de coaching et de responsabilitĂ© sociĂ©tale se rejoignent Ă bien des Ă©gards et ce, tout particuliĂšrement sur leurs fondements » humanistes, sur leurs principes directeurs, ainsi que sur le prĂ©requis dequestionnement permanent de nos pratiques et modes de pensĂ©es. disciplines humanistes et transversales la ResponsabilitĂ© sociĂ©tale et le Coaching des notions de coaching, de dĂ©veloppement durable et de RSE de la responsabilitĂ© sociĂ©tale RSE et du dĂ©veloppement durable DD Le dĂ©veloppement durable est un dĂ©veloppement qui rĂ©pond aux besoins du prĂ©sent sans compromettre la capacitĂ© des gĂ©nĂ©rations futures de rĂ©pondre aux leurs ». Ce dĂ©veloppement rĂ©pond aux besoins essentiels des plus dĂ©munis, Ă qui il convient dâaccorder la plus grande prioritĂ© ». Cette premiĂšre dĂ©finition du dĂ©veloppement durable a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e en 1987 dans le rapport BrundtlandĂ la demande de la Commission mondiale sur lâenvironnement et le dĂ©veloppement de lâONU, prĂ©sidĂ©e par la NorvĂ©gienne Mme Brundtland. La norme ISO 26000 Aubrun et al., 2010 dĂ©finit la responsabilitĂ© sociĂ©tale RS comme Ă©tant la contribution des organisations au dĂ©veloppement durable ». On parle de la RSO pour les organisations ou de la RSE pour les entreprises. La responsabilitĂ© dâune organisation vis-Ă -vis des impacts de ses dĂ©cisions et de ses activitĂ©s sur la sociĂ©tĂ© et sur lâenvironnement, se traduisant par un comportement transparent et Ă©thique qui contribue au dĂ©veloppement durable y compris Ă la santĂ© et au bien-ĂȘtre de la sociĂ©tĂ©, prend en compte les attentes des parties prenantes*, respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales, et est intĂ©grĂ© dans lâensemble de lâorganisation et mis en Ćuvre dans ses relations ». * Parties prenantes toute personne ayant un intĂ©rĂȘt dans les dĂ©cisions ou activitĂ©s dâune organisation actionnaires, collaborateurs, clients, concurrents, fournisseurs, communautĂ©s locales, riverains, pouvoirs publics, financiers, banques, etc.. DĂ©finition du processus de coaching Au prĂ©alable, il convient dâinsister sur la relation dâaccompagnement le coaching est une relation interpersonnelle qui permet Ă une personne accompagnĂ©e par un coach dâatteindre un objectif quâelle sâest fixĂ©e en autonomie. Le coach a pour la personne accompagnĂ©e une considĂ©ration positive inconditionnelle, il sâintĂ©resse au coachĂ© avec respect et chaleur mais sans aucune implication Ă©motionnelle excessive. Il accueille avec empathie lâĂ©motion, cherche Ă la comprendre, mais il ne lâĂ©prouve pas. Le coach accompagne le coachĂ© Ă se connecter avec son moi profond », ses valeurs, son mode de fonctionnement affectif et Ă©motionnel, son systĂšme de pensĂ©e. Il lâaide Ă dĂ©couvrir ses ressources latentes et ce quâil a de meilleur en lui pour atteindre son objectif de vie personnelle et/ou professionnel. Il sâagit en quelque sorte de savoir qui je suis, pour dĂ©cider oĂč jâai envie dâaller et comment jây vais ». Le coachĂ© fait souvent appel au coach pour dĂ©tecter et libĂ©rer ses potentiels afin de dĂ©velopper sa performance dans un domaine. En lâespĂšce, il sâagit pour le coachĂ© de dĂ©velopper avec lâaide dâun coach sa performance en matiĂšre de RSE sa capacitĂ© Ă prendre systĂ©matiquement en compte lâimpact de ses dĂ©cisions sur les parties prenantes, ainsi que la capacitĂ© de dialoguer avec ces derniĂšres Ă©couter de maniĂšre active et avec un respect inconditionnel les parties prenantes potentiellement impactĂ©es au sein dâun Ă©cosystĂšme. Lâimpact sur la nature et sur les hommes est au cĆur de la prise de dĂ©cision responsable. Finalement la RSE pour le coach câest Respect, Sollicitude et Empathie-Ecoute ; Et la RSO du coach câest aussi ResponsabilitĂ©, Silence et Ouverture dâesprit. Lâimportance du dialogue en matiĂšre de RSE et de lâĂ©coute inconditionnelle Le dialogue et la prise en compte des attentes et des intĂ©rĂȘts des parties prenantes internes et externes impactĂ©es par les dĂ©cisions dâune entreprise est un des principes fondamentaux de la RSE fondĂ©e sur la norme ISO 26000. Le dialogue nâest pas une simple discussion amicale ni un Ă©ventuel rapport de force dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Dialoguer avec les parties prenantes au sens dâune relation complĂ©mentaireimplique la reconnaissance de lâautre, de soi, des diffĂ©rences de points de vue et une entente sur lâobjectif en commun Ă atteindre. Il peut sâagit en interne du dialogue social pour amĂ©liorer les conditions de travail, ou en externe, de dialoguer pour amĂ©liorer la qualitĂ© de service en lien direct avec les clients, ou avec les fournisseurs, etc. LâĂ©coute de la personne dĂ©cisionnaire » doit ĂȘtre rĂ©elle et indĂ©fectible pas dâabus de position dominante de la part du dĂ©cisionnaire pour une rĂ©elle prise en compte des besoins des autres parties impactĂ©es ou potentiellement impactĂ©es. Sans oublier, la nĂ©cessaire prise en compte des besoins des plus dĂ©munis rapport Brundtland. Le dialogue au cĆur de la RSE fait rĂ©sonance avec lâĂ©coute inconditionnelle du coach qui permet notamment au coachĂ© dâapprendre Ă sâĂ©couter lui-mĂȘme, Ă sâaccepter, Ă Ă©couter autrui et Ă accepter autrui. Lâentourage du coachĂ© est impactĂ© par le processus de coaching et les avantages et inconvĂ©nients de lâatteinte de lâobjectif du coachĂ© sur ces parties prenantes fondamentales seront questionnĂ©s par le coach responsable lâĂ©cologie sera vĂ©rifiĂ©e. La mise en lumiĂšre des apports du coaching dĂšs lâexploration des notions de dĂ©veloppement durable DD et de RSE Au mĂȘme titre que le coaching est une ouverture, et non un dogmatisme, les notions de dĂ©veloppement durable et de RSE seront abordĂ©s en tant que concepts et non de prĂ©ceptes. Le coach adopte une position basse dans le cadre des entretiens. Le coach, par essence, ne sait pas, câest pourquoi il questionne le coachĂ© et se renseigne sur sa carte du monde. Alors, lorsquâun coachĂ© lui demande dâexpliquer la RSE, quand bien mĂȘme le coach serait expert dans ce domaine, il ne sait lâinstar de Philippe Decaen, Directeur gĂ©nĂ©ral de la Cpam de la Manche,qui introduit de la façon suivante le rapport annuel RSE de son Organisme Vous vous demandez encore ce quâest la RSE ? Rassurez-vous ! Pour ĂȘtre tout Ă fait franc, il mâa fallu un peu de temps pour le comprendre rĂ©ellement⊠Ce que je sais câest quâil sâagit de lâaffaire de tous mais nous avons beaucoup Ă apprendre ⊠». Le coach est dans la position de celui qui ne sait pas et il va chercher Ă se renseigner auprĂšs de son client pour entrer dans son univers et essayer de comprendre sa vision du monde et, en lâespĂšce, sa reprĂ©sentation de la RSE sa carte du monde de la RSE ». Le mode de pensĂ©e du coachĂ© est celui qui prime dans le cadre du coaching. La vision du coach de la RSE ne doit interfĂ©rer Ă aucun moment ; le coach la garde pour lui. Le travail de coach consiste Ă accompagner son client vers la prise de conscience de ses connaissances, de ses ressources mobilisables en matiĂšre de performance RSE. Le triangle de Karpman ou le piĂšge de vouloir sauver la PlanĂšte ou le coachĂ© » Un des Ă©cueils Ă Ă©viter en matiĂšre de RSE serait de tomber dans le jeu psychologique du triangle de Karpman. PiĂšge qui pourrait se refermer sur celui qui voudrait se positionner en sauveur de la PlanĂšte » ou de lâHumanitĂ© ». Le triangle de Karpman est composĂ© de 3 cĂŽtĂ©s le sauveur, la victime, le persĂ©cuteur. Les 3 rĂŽles pourraient ĂȘtre successivement portĂ©s par le coachĂ© qui voudrait sauver la PlanĂšte » ou par le coach qui voudrait sauver le coachĂ© ». DiffĂ©rents scĂ©narii de ce jeu psychologique sont imaginables en matiĂšre de coaching de performance RSE â le coachĂ© exprime une demande de dĂ©velopper ses compĂ©tences pour atteindre la performance RSE, il perçoit son coach comme un sauveuret sâil nâarrive pas Ă atteindre son objectif, il sâestime alors victime dâun mauvais coaching et le coach vexĂ© prendrait la posture dâun persĂ©cuteur qui critiquerait Ăąprement le coachĂ© et poursuivrait sa victime », incapable de sâinvestir. Le coachĂ© qui voulait sauver la PlanĂšte » sâestimant victime dâun mauvais coaching devient Ă son tour persĂ©cuteur prĂȘt Ă sâattaquer Ă la rĂ©putation du coach. â le coach pourrait Ă©galement endosser le rĂŽle de persĂ©cuteur-culpabilisateur par un questionnement disqualifiant » et manipulateur Comment pouvez-vous avoir un objectif de RSE et possĂ©der une voiture de sport si polluante ? ». Le coach sort du piĂšge du triangle de Karpman en travaillant sur la position adulte du coachĂ© et en restant campĂ© sur la sienne tout en gardant sa rigueur Ă©thique constamment Ă lâesprit. La pratique de la dialogique dĂšs la dĂ©finition des notions de DD et de RSE La dialogique consiste Ă chercher Ă concilier deux logiques lâune ET » lâautre plutĂŽt que de les opposer lâune OU » lâautre. De la sorte, on ne peut sĂ©parer, voire opposer, le dĂ©veloppement durable DD de la RSE mĂȘme si certaines personnes associent davantage le dĂ©veloppement durable Ă lâaxe environnemental et la RSE au volet social. On ne peut privi-lĂ©gier une dimension sociale ou environnementale plutĂŽt quâune autre puisque la responsabilitĂ© sociĂ©tale est une approche globale et complexe les impacts, les problĂšmes environnementaux auront des consĂ©quences sur lâhumain et sur le dĂ©veloppement Ă©conomique durable et soutenable pour les humains. Les interdĂ©pendances entre les 3 piliers du DD et les interactions entre les hommes toute gĂ©nĂ©ration confondue sont nombreuses au niveau de lâentreprise et de son Ă©cosystĂšme, et de la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Enfin, le dĂ©veloppement durable reprĂ©sente pour certains lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. La RSE serait alors la contribution dâune entreprise Ă lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, Ă la prĂ©servation dâun bien commun ? Nous aborderons plus particuliĂšrement le concept de RSE dans ce mĂ©moire, pour explorer le monde de lâentreprise sans pour autant exclure, dâaucune façon, la notion de DD dans son approche globale culturelle et internationale. Deux disciplines transversales au spectre large et partageant de nombreuses problĂ©matiques en commun Le coaching est une discipline ouverte Ă un ensemble de thĂ©ories de sciences et de disciplines de dĂ©veloppement personnel faisant de cette pratique, une discipline transversale des sciences humaines. Cette transversalitĂ© lui permet de balayer un champ trĂšs large de problĂ©matiques rencontrĂ©es par nos contemporains. Au mĂȘme titre que la RSE fondĂ©e sur la norme ISO 26000 7 questions centrales et 36 domaines dâactions, cf. annexe 1 embrasse un champ trĂšs large de problĂ©matiques pouvant ĂȘtre abordĂ©es dans le cadre des processus de coaching on pense en premier lieu Ă la prĂ©servation des ressources humaines, Ă la dĂ©tection des potentiels et des talents, et au renforcement du lien intergĂ©nĂ©rationnel. En ce qui concerne la prise en compte de la souffrance au travail, le coach peut accompagner des salariĂ©s dans la gestion des Ă©motions, la gestion du stress et la prĂ©servation des risques psychosociaux RPS pouvant conduire au burn out, bore out, brown out Born out Ă©puisement au travail ; Bore out le salariĂ© est malade Ă cause de lâennui au travail ; Brown out lâindividu souffre du manque de sens au travail. La relation dâaide du coach en matiĂšre de RPS nâest pas celle dâun thĂ©rapeute. Par ailleurs, le dĂ©veloppement de compĂ©tences qui est nĂ©cessaire tout au long dâune carriĂšre lâemployabilitĂ© des salariĂ©s ou le renforcement de ces derniers sur leurs ressources mobilisables, peut ĂȘtre accompagnĂ© par un coach. La question de la lutte contre les prĂ©jugĂ©s, et le jugement dâautrui en gĂ©nĂ©ral, qui sont une source de grande souffrance chez ceux qui les subissent va de pair avec la question des apports de la diversitĂ© Ă la performance de lâentreprise performance RSE maintenir les seniors dans lâemploi, donner la chance aux nouvelles gĂ©nĂ©rations dâentrer dans le marchĂ© du travail, lâĂ©galitĂ© femme-homme, lâinsertion et maintien dans lâemploi des personnes en situation de handicap. Il peut ĂȘtre Ă©galement intĂ©ressant de faire appel Ă un coach pour le dĂ©veloppement des capacitĂ©s Ă manager et Ă comprendre le mode de fonctionnement des gĂ©nĂ©rations Y ou Z » afin de maintenir la cohĂ©sion dâĂ©quipe intergĂ©nĂ©rationnelle. En ce qui concerne le thĂšme de lâacceptation de lâaltĂ©ritĂ©, le coach utilise diverses mĂ©thodes dont celle de la communication non violente, qui aide Ă rĂ©tablir une communication sincĂšre et non violente entre les parties impactĂ©es. Le dialogue entre les diffĂ©rentes cultures et les diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations peut aussi ĂȘtre accompagnĂ© par un coach. Le questionnement des pratiques et des croyances limitantes un prĂ©requis Un fil conducteur semble pouvoir ĂȘtre tissĂ© entre les disciplines de RSE et de coaching la remise en cause avant tout. Sâengager dans lâatteinte de la performance RSE câest accepter lâidĂ©e de remettre en question les pratiques, les comportements et les mentalitĂ©s. La RSE fondĂ©e sur la norme ISO 26000 est dâapplication volontaire. Elle invite les personnes volontaires Ă questionner les pratiques professionnelles existantes et les comportements au regard de 7 questions centrales. Lâobjectif est de les remettre en cause, de maniĂšre autonome, lorsque ces derniers ne sont pas responsables ou Ă©thiques au regard du rĂ©fĂ©rentiel ISO 26000. La remise en question de certains comportements ou dâĂ©ventuelles croyances limitantes par le coachĂ© lui-mĂȘme est favorisĂ© par le travail dâaccompagnement et de questionnement du coach. Le coach responsable applique cette remise en cause Ă ses propres pratiques et cette autorĂ©flexivitĂ© est permanente et Ă©thique. Carl Rogers 2005 invite Ă la contestation y compris de ses propres travaux pour permettre le dĂ©veloppement humain et une construction progressiste et positive de lâavenir des individus et de lâhumanitĂ© en gĂ©nĂ©ral. La dĂ©finition de la notion de performance Dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la performance est un rĂ©sultat chiffrĂ© obtenu dans le cadre dâune compĂ©tition. Au niveau dâune entreprise, la performance exprime le degrĂ© dâaccomplissement des objectifs poursuivis. La performance peut Ă©galement ĂȘtre mesurĂ©e par des indicateurs de performance correspondant Ă des critĂšres qualitatifs ou quantitatifs de rĂ©sultats. Le triangle de Gibert 1980 positionne la performance au centre dâun triangle regroupant 3 notions lâefficience, la pertinence, et lâefficacitĂ©. La performance en matiĂšre de RSE est une performance Ă©largie aux questions sociĂ©tales et Ă lâĂ©valuation de lâimpact du rĂ©sultat atteint, pour une activitĂ© donnĂ©e, sur les parties prenantes internes et externes. Ce progrĂšs sera Ă©valuĂ© sur trois dimensions interdĂ©pendantes la conciliation de la performance Ă©conomique, le progrĂšs social prĂ©servation des ressources humaines et valorisation du capital immatĂ©riel et la prĂ©servation des ressources naturelles. Une performance en matiĂšre de RSEcontribue Ă un dĂ©veloppement durable des organisations et des Hommes qui la font vivre, au sein dâun Ă©cosystĂšme. La performance sociĂ©talepeut Ă©galement indiquer le niveau dâengagement de lâentreprise dans les domaines environnementaux, humanitaires, culturels, et le niveau de dialogue avec les parties prenantes dont lâorganisation fait montre lors de sa prise de dĂ©cision. 2. Les principes directeurs du coaching et les valeurs fondamentales de la RSE Les principes directeurs en matiĂšre de coaching et de RSE Les principes du coaching Le principe dâaction lâengagement du client dans le processus mĂšne ce dernier vers la prise de conscience, la verbalisation et la mise en action et le principe de responsabilitĂ© inaliĂ©nable de lâindividu adulte libre et responsable de ses choix. Le coaching renvoie au principe dâautonomie et dâintelligence adaptative de lâhomme. La rigueur Ă©thique est au cĆur de la pratique professionnelle du coach. Enfin, lâobjectif Ă atteindre doit faire sens pour le coachĂ© dans le respect de son Ă©cologie et de sa sĂ©curitĂ© ontologique. Les principes de la RSE Valeurs fondamentales de la RSE fondĂ©e sur lâISO 26000 La norme ISO 26000 est une norme dâĂ©thique et dâidentification de la responsabilitĂ© sociĂ©tale dâune organisation responsable des impacts de ses dĂ©cisions et activitĂ©s sur les parties prenantes, au sein dâun Ă©cosystĂšme et dâun territoire. Les 7 principes de base de lâISO 26000 sont la redevabilitĂ©, la transparence, le comportement Ă©thique, la reconnaissance des intĂ©rĂȘts des parties prenantes, le respect du principe de lĂ©galitĂ©, la prise en compte des normes internationales de comportement, et le respect des droits de lâhomme. Les 7 questions centrales et les 36 domaines dâaction de lâISO 26000 sont dĂ©crits en annexe 1. Les rapprochements des deux disciplines au travers de certaines notions, concepts et valeurs fondamentales 1er rapprochement le concept de non-directivitĂ© Rogers, 2005 » Les normes sont par dĂ©finition dâapplication volontaire. La norme ISO 26000, nâest pas une norme dâexigences, elle nâest pas certifiable. Un rĂ©sultat doit ĂȘtre atteint par ceux qui dĂ©cident librement de la choisir comme rĂ©fĂ©rentiel et dâadopter un comportement Ă©thique, transparent et responsable. Les moyens restent libres lâindividu conserve son libre arbitre et sa libertĂ© de choix et de priorisation des pistes de progrĂšs Ă mettre en Ćuvre. La non-directivitĂ© est respectĂ©e dans le cadre de la norme ISO 26000. La non-directivitĂ© en matiĂšre de coaching consiste en lâĂ©coute inconditionnelle du coach qui accompagne le coachĂ© vers lâatteinte de lâobjectif en lâespĂšce la performance RSE quâil sâest fixĂ© lui-mĂȘme. Le coach laisse le coachĂ© donner le cap, la direction. Le coach questionne et libĂšre les ressources du client mais il nâinterfĂšre dâaucune façon le coach ne donne pas de conseil, il ne juge pas. Il sâefface position basse pour que le coachĂ© puisse sâexprimer librement. Par essence, le coach ne sait pas. La non directivitĂ© est respectĂ©e quand le coachĂ© a le sentiment quâil lui faut faire un choix et prendre une dĂ©cision dont lui seul est responsable. La non directivitĂ© est un concept Ă©laborĂ© par Carl Rogers en rĂ©ponse au paradoxe auquel le coach est confrontĂ©, laisser toute la place, sâeffacer pour que le coachĂ© se libĂšre de ses contraintes. NĂ©anmoins, lâĂ©vidence de son influence rĂ©side dans sa seule prĂ©sence aussi chaleureuse soit-elle. Lâinfluence du coach demeure intĂšgre sâil est conscient de ce paradoxe, sâil demeure trĂšs vigilant Ă maintenir une position basse et respecte le code de dĂ©ontologie. 2Ăšme rapprochement la notion de responsabilitĂ© Une lĂ©gende amĂ©rindienne du colibri est racontĂ©e par Pierre Rabhi 2009 10 un jour dit la lĂ©gende, il y eut un immense incendie de forĂȘt. Tous les animaux terrifiĂ©s et atterrĂ©s observaient, impuissants, le dĂ©sastre. Seul le petit colibri sâactive, allant chercher quelques gouttes dâeau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout dâun moment, le tatou agacĂ© par ses agissements dĂ©risoires, lui dit Colibri ! Tu es fou ? Tu crois que câest avec ces gouttes dâeau que tu vas Ă©teindre le feu ? â Je le sais, rĂ©pond le colibri, mais je fais ma part. » Cette image du colibri qui prend sa part pour Ă©teindre un incendie, renvoie Ă la fois aux principes directeurs en coaching les principes dâactionet de responsabilitĂ© inaliĂ©nable de lâindividu Adulte responsable de ses choix et de ses dĂ©cisions de faire ou ne pas faire et de la responsabilitĂ© sociĂ©tale de rendre compte principe de redevabilitĂ©des impacts de ses comportements et de ses dĂ©cisions sur les hommes et la nature RSE. Ainsi, il y a les colibris ceux qui cherchent Ă regarder comment avancer pour ne pas subir les Ă©vĂšnements, prendre leur part, agir, avancer goutte aprĂšs goutte ». Et les autres qui dĂ©cident de rester spectateurs de la vie des autres. Cette petite goutte dâeau est comme un premier pas vers lâatteinte de lâobjectif dâĂ©teindre lâincendie, qui peut ĂȘtre une allĂ©gorie de la responsabilitĂ© sociĂ©tale face Ă la situation de la PlanĂšte en pleine crise Ă©cologique, sociale et Ă©conomique. Par analogie, que ce soit Ă lâĂ©chelle de lâentreprise, de la sociĂ©tĂ© ou de la PlanĂšte, tout le monde peut dĂ©cider de prendre sa part. Une double lecture de cette lĂ©gende amĂ©rindienne peut ĂȘtre faite dâune part la mise en exergue de lâhĂ©roĂŻsme du colibri qui rĂ©siste face au danger et aux moqueries de ceux qui estiment quâil se bat contre des moulins Ă vent ». A contrario, on peut y voir une forme de culpabilisation de ceux qui ne se fixent pas pour objectif de contribuer Ă la performance RSE. Le respect du principe de responsabilitĂ© inaliĂ©nable de lâindividusâaccompagne de lâacceptation du libre choix de chacun de contribuer Ă Ă©teindre lâincendie, de fuir, dâappeler au secours ou de dĂ©tecter la personne ayant les compĂ©tences idoines pour Ă©teindre le feu. Chacun portera la responsabilitĂ© de son choix face Ă la situation. Il convient de compter sur lâintelligence adaptative des hommes et de rester positif. Petit Ă petit le colibri fera son nid⊠3Ăšme rapprochement lâĂ©thique, un principe essentiel au cĆur de ces deux disciplines La RSE fondĂ©e sur la norme ISO 26000 est une norme dâĂ©thique elle comporte une question centrale sur les droits de lâhomme et sur la loyautĂ© des pratiques notamment qui trouve Ă©galement une vraie rĂ©sonance dans la rigueur Ă©thique du coach. Ainsi, sâengager dans une politique RSE câest se poser la question de lâĂ©thique de ses pratiques et de ses comportements. Un travail indispensable sur les valeurs. En matiĂšre de processus de coaching un travail sur les valeurs est essentiel. Quâest ce qui est vraiment important pour le coachĂ© ? Les valeurs fondamentales de ce dernier seront interrogĂ©es par le coach. Le coachĂ© est en mesure de prendre conscience et de dĂ©terminer le sens de son action. Pour nourrir les valeurs essentielles quâil aura identifiĂ©es au cours du processus de coaching, le coachĂ© sâaccommodera de presque tous les comment ». Le coachĂ© est portĂ© par une Ă©nergie positive le sens, le pourquoi de sa vie, son identitĂ© profonde. Le coach lâaidera Ă passer dâune logique de sens Ă une logique dâactions et lâaccompagnera Ă identifier les nouveaux comportements qui seront en cohĂ©rence avec ses valeurs rĂ©vĂ©lĂ©es, conscientisĂ©es. Lâatteinte de son objectif lui permettra de vivre en congruence et dâadopter de nouveaux comportements en cohĂ©rence avec ses valeurs. En matiĂšre de processus de RSE, un travail sur les valeurs fondamentales est un prĂ©alable Ă la dĂ©marche. Un travail collectif sur les valeurs au travail peut ĂȘtre organisĂ© dans le cadre dâun coaching dâĂ©quipe afin dâidentifier quelles sont les valeurs partagĂ©es dans lâentreprise. Le coach demeure trĂšs attentif Ă la sĂ©mantique lexicale et interroge le sens des mots clefs utilisĂ©s. Ce travail sur les valeurs permet Ă tous les collaborateurs dâune Ă©quipe, ou aux membres dâun groupe de travail composĂ© de diffĂ©rents profils et mĂ©tiers, dâexprimer les valeurs essentielles dans leur vie professionnelle voire Ă©galement personnelle. Parfois, derriĂšre une mĂȘme valeur, la vision ne sera pas la mĂȘme. Cela permet aux participants, aux personnes coachĂ©es, de mieux communiquer entre eux et contribue Ă renforcer la cohĂ©sion dâĂ©quipe si les conditions dâun dialogue sont rĂ©unies une Ă©coute et un respect mutuel ainsi que lâacceptation des diffĂ©rents points de vue. Le coach encourage les participants Ă laisser la crĂ©ativitĂ© du groupe sâexprimer. Le coach ne fait pas la synthĂšse des travaux de rĂ©flexion sur les valeurs, le coach ne donne pas de conseil ni de solution. La solution viendra du groupe et de leur capacitĂ© Ă trouver un consensus sur des valeurs fondamentales partagĂ©es. En cas de dĂ©saccord sur les termes ou sur la hiĂ©rarchisation des valeurs, un leader portera la synthĂšse des travaux du groupe celui qui par sa force de prĂ©sence, son leadership aura su susciter lâadhĂ©sion. LâintĂ©rĂȘt du travail sur les valeurs est de donner du sens Ă lâaction des parties prenantes internes. Pour satisfaire les valeurs qui leur sont importantes, la motivation sera trĂšs forte. Les valeurs perçues et vĂ©cues par les collaborateurs au sein de leur entreprise parties prenantes internes peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes des valeurs perçues par les parties prenantes externes. LâintĂ©rĂȘt de se lancer dans un processus de RSE fondĂ© sur la norme ISO 26000 est dâaccepter la remise en question de ses pratiques, et ce, notamment au travers de lâinterview des parties prenantes internes et externes on peut en dĂ©nombrer des centaines. Un panel reprĂ©sentatif des parties prenantes les plus influentes sera interrogĂ© sur sa perception des valeurs vĂ©hiculĂ©es dans les comportements de lâorganisation envers les parties prenantes et au sein dâun Ă©cosystĂšme. Les instances dĂ©cisionnelles qui se fixent un objectif de performance RSE acceptent de voir leurs dĂ©cisions et leurs comportements ĂȘtre remis en question. Les dirigeants font-ils preuve dâune rigueur Ă©thique ou anticipent-ils des jugements moralisateurs de la sociĂ©tĂ© civile ? La question de la morale La morale est couramment dĂ©finie comme un ensemble de rĂšgles deconduite, considĂ©rĂ©es comme bonnes defaçon absolue ou dĂ©coulant dâune certaine conception de la vie » dĂ©finition du Larousse. La morale est Ă©galement dĂ©finie comme une science du bien et du mal ». La vision binaire de ce qui est bien ou mal » sâaccompagne de jugements moralisateurs avec mise en exergue des bons » et des mauvais » comportements et du risque dâopposition des uns contre les autres. Par ailleurs, la morale est un ensemble de rĂšgles de conduite qui sâimposent dans une sociĂ©tĂ© donnĂ©e, Ă une pĂ©riode de lâhistoire dâune civilisation, dans une rĂ©gion particuliĂšre du Monde. Par exemple, le mot dĂ©nonciation » nâa pas la mĂȘme signification en 2018 quâen 1948. Câest Ă travers le mouvement de dĂ©nonciation des violences faites aux femmes » que Mme Elisabeth Badinter interpelle lâopinion publique sur le fait que lâon peut voir au travers du mot dĂ©nonciation » deux dimensions, deux visions et associations dâidĂ©es diffĂ©rentes. Dâun cĂŽtĂ©, la Vertu du lanceur dâalerte » qui fait preuve de courage et dâun autre cĂŽtĂ©, le Mal de dĂ©noncer son camarade qui a commis une bĂȘtise » pour ceux qui ont connu la dĂ©nonciation durant la guerre 1939-45 et lâaprĂšs-guerre les baby-boomers. Mme Badinter reconnaĂźt lâimportance fondamentale de la dĂ©nonciation 1. BADINTER Elisabeth, philosophe, interviewĂ©e dans le cadre de lâĂ©mission la grande librairie disponible des violences faĂźtes aux femmes et lâeffet libĂ©rateur pour les victimes. Elle interpelle sur le fait quâil ne faut pas avoir une vision binaire du Monde. Pour ce faire, il est important dâaccepter les diffĂ©rentes cartes du monde et de revenir au sens des mots, Ă la sĂ©mantique lexicale et non aux sentiments associĂ©s par chaque individu. Ainsi, un comportement pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme moral par la sociĂ©tĂ© Ă une Ă©poque donnĂ©e puis jugĂ© comme contraire Ă la morale quelques dĂ©cennies plus tard. En ce qui concerne la responsabilitĂ© sociĂ©tale, le fait de polluer est jugĂ© comme un mauvais comportement dans le monde occidental contemporain. Ce comportement est dâailleurs sanctionnĂ© moralement et juridiquement principe de pollueur-payeur en Occident. Tel nâĂ©tait pas le cas lors des 1Ăšre et 2nderĂ©volution industrielle la pollution nâĂ©tait pas pointĂ©e du doigt puisquâelle accompagnait une phase de dĂ©veloppement des conditions de vie essentielles Ă lâĂȘtre humain. Cela est encore le cas actuellement dans les pays en voie de dĂ©veloppement oĂč la pollution est en corrĂ©lation avec lâamĂ©lioration des conditions de vie. Sâil peut exister un champ proprement moral Ă une Ă©poque donnĂ©e et dans un territoire particulier, câest que tout ne peut pas ĂȘtre rĂ©gi par la loi ou le droit. LâĂ©thique serait une rĂ©ponse, une ligne de conduite, que lâindividu se poserait Ă une Ă©poque donnĂ©e, en conscience et en cohĂ©rence avec ses propres valeurs. LâĂ©thique une rĂ©ponse apportĂ©e en cohĂ©rence avec ses valeurs Volontairement, lâindividu responsable dĂ©cide de rĂ©flĂ©chir Ă lâimpact de ses dĂ©cisions au-delĂ des rĂšgles de la vie en sociĂ©tĂ© et au-delĂ de la loi. Lâindividu ayant une rigueur Ă©thique personnelle adopte de nouveaux comportements en cohĂ©rence avec ses valeurs personnelles et professionnelles, pour vivre en congruence. Câest justement par ce que tout ne peut pas ĂȘtre dictĂ© par la loi et le droit, que lâentreprise responsable dĂ©cide de contribuer Ă la sociĂ©tĂ© et dâapporter une rĂ©ponse Ă©thique en se lançant dans une dĂ©marche de responsabilitĂ© sociĂ©tale. LâĂ©thique serait la capacitĂ© de questionnement de ses propres comportements au regard des principes du dĂ©veloppement durable et des valeurs partagĂ©es au sein de lâorganisation. Le processus de responsabilitĂ© sociĂ©tale RSE est une approche Ă©thique Ă©clairante dans la mesure oĂč lâentreprise accepte la remise en question de ses pratiques professionnelles par les parties prenantes pour mettre fin aux Ă©ventuels dĂ©calages entre les valeurs affichĂ©es et perçues. Dans lâun de ses ouvrages, Emmanuel Levinas 1961 dĂ©clare LâĂ©thique est la mise en question de ma spontanĂ©itĂ© par la prĂ©sence dâautrui ». Dans un article paru dans la revue europĂ©enne du coaching, Marion Genaivre 2017 en dĂ©duit, lâĂ©thique commence lorsque ma libertĂ© ne se justifie plus par elle-mĂȘme mais quâelle sent son potentiel arbitraire et violent ». Et ce qui me rĂ©vĂšle ce potentiel de violence et dâinjustice, câest la rencontre de lâAutre ». Lorsque la gouvernance dâune organisation prend le choix de questionner ses pratiques au regard de la RSE, elle a pour objectif dâĂ©valuer les consĂ©quences de ses dĂ©cisions dâune part, sur lâenvironnement et dâautre part, sur les parties prenantes impactĂ©es ou Ă©ventuellement impactĂ©espar les activitĂ©s de lâentreprise. Si lâon suit le raisonnement de Marion Genaivre poursuivant les travaux dâArne Naess et de Levinas, lâĂ©thique commencerait lorsque la gouvernance prendrait conscience du potentiel arbitraire et violent de ses dĂ©cisions pour autrui ses parties prenantes interne et externe. Si lâon poursuit ce raisonnement, lâĂ©thique du coachserait la mise en question par ce dernier de sa spontanĂ©itĂ© en la prĂ©sence dâautrui » Levinas. Lâaccompagnateur doit prendre conscience de son influence du seul fait de sa prĂ©sence Carl Rogers. Sâil doit ĂȘtre authentique il ne doit jamais avoir de rĂ©action inappropriĂ©e exprimer sa joie spontanĂ©ment qui pourrait constituer une menace pour le coachĂ©. La rigueur Ă©thique du coachlui enjoint la juste mesure entre le rapport chaleureux et la retenue. LâĂ©thique du coach rĂ©side Ă©galement dans son engagement professionnel de respecter le code de dĂ©ontologie du coaching le respect de la confidentialitĂ©, de lâĂ©cologie et de la sĂ©curitĂ© ontologique de son client. La rigueur Ă©thique du coach est une responsabilitĂ© car lâintĂ©gritĂ© de la personne pourrait ĂȘtre remise en cause par le non-respect du code de dĂ©ontologie. Enfin, chez Paul RicĆur en matiĂšre dâĂ©thique, il est question de sollicitude envers lâautre. La visĂ©e Ă©thique est selon RicĆur avec et pour lâautre ». Paul RicĆur 2015, pose comme fondement Ă©thique lâestime de lâautre comme soi-mĂȘme est Ă©quivalent Ă lâestime de soi-mĂȘme comme un autre ». Ainsi, peut-on considĂ©rer lâĂ©thique comme une ligne de conduite que toute personne dĂ©cisionnaire dirigeant, collaborateur-citoyen, parent, etc. sâimposerait pour ne pas agir de maniĂšre arbitraire et injuste ? La rigueur Ă©thique aurait pour corollaire de ne jamais abuser dâune position dominante voire hĂ©gĂ©monique » sur un territoire donnĂ© en considĂ©rant les parties prenantes, autrui, avec la mĂȘme estime quâenvers soi-mĂȘme. Pour autant, jusquâoĂč peut aller le pouvoir dĂ©cisionnaire dans la vĂ©rification des comportements Ă©thiques de ses partenaires, fournisseurs, voire sous-traitants ? Comment sâassurer du respect des droits de lâHomme dans toute la chaĂźne de valeurs et du non travail des enfants par exemple ? JusquâoĂč la gouvernance est-elle prĂȘte Ă sâengager pour vĂ©rifier la cohĂ©rence entre les valeurs dĂ©fendues et intĂ©grĂ©es dans la structure principale et celles rĂ©ellement appliquĂ©es Ă lâautre bout du monde ? Est-ce matĂ©riellement et financiĂšrement possible, voire soutenable pour la performance globale de lâentreprise ? 4Ăšme rapprochement le risque de manipulation et de culpabilisation Le respect du code de dĂ©ontologie et la rigueur Ă©thique du coach veillent Ă prĂ©venir et interdire toute vellĂ©itĂ© de manipulation du client. NĂ©anmoins, le coach maĂźtrise lâart du questionnement et pourrait de maniĂšre consciente ou inconsciente orienter la personne accompagnĂ©e. Ce risque de manipulation ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©. Cet Ă©cueil est abordĂ© en page 23du prĂ©sent document. La manipulation en matiĂšre de RSE est trĂšs souvent illustrĂ©e par le greenwashing » ou blanchiment Ă©cologique ». Cela consiste Ă vanter comme bĂ©nĂ©fique pour lâenvironnement un comportement, un produit qui est nĂ©faste pour lâenvironnement. Lâexemple classique est celui du 4/4 qui serait prĂ©sentĂ© comme Ă©cologique par un service marketing. La manipulation, en lâoccurrence, le verdissement des produits, conduit Ă induire en erreur lâacheteur tout en appuyant sur sa bonne conscience Ă©cologique ». Est-ce que lâindividu qui croit agir en faveur du dĂ©veloppement durable conserve alors son libre arbitre ? Le socialwashing », consiste Ă masquer de mauvaises conditions de travail derriĂšre des services aux salariĂ©s. Des actions utiles mais limitĂ©es qui aideraient le salariĂ© Ă mieux vivre sa situation, malgrĂ© tout, trĂšs douloureuse au travail un Ă©cran de fumĂ©e ?Le socialwashing sâĂ©tend Ă lâensemble des prises de parole et des positions qui amĂšnent Ă considĂ©rer une distorsion entre le discours socialement responsable et la situation vĂ©cue dans lâentreprise. Comment questionner le greenwashing ou le socialwashing et rĂ©vĂ©ler les dĂ©calages entre les valeurs affichĂ©es et celles perçues par les clients ou les collaborateurs eux-mĂȘmes ? Comment prĂ©venir le risque de manipulation ? Le questionnement du coach peut faire Ă©merger des dissonances et une prise de conscience des risques dâaffichage et de rĂ©percussions nĂ©gatives sur lâimage de marque de lâentreprise voire des pertes de marchĂ©s en cas de dĂ©rives rĂ©vĂ©lĂ©es. 5Ăšmerapprochement La question de lâĂ©cologie .Le respect de lâĂ©cologie en coaching est le fait de questionner lâimpact de lâatteinte de lâobjectif et des nouveaux comportements du coachĂ© sur le coachĂ© et sur son entourage. Un coach doit vĂ©rifier la prĂ©servation des Ă©quilibres fondamentaux de lâindividu en questionnant les avantages et les inconvĂ©nients de lâatteinte de lâobjectif pour le coachĂ© et ses proches. .La prise de conscience Ă©cologique renvoie au questionnement dâune personne dĂ©cisionnaire pouvant ĂȘtre coachĂ©e en ce sens de lâimpact Ă©conomique, social et environnemental de ses dĂ©cisions sur son entourage, Ă savoir, sur lâenvironnement Ă©cosystĂšme et le voisinage les parties prenantes impactĂ©es ou potentiellement impactĂ©es au sein dâun territoire. .VĂ©rifier lâĂ©cologie dâune prise de dĂ©cisionreviendrait Ă Ă©valuer systĂ©matiquement les avantages et inconvĂ©nients de cette dĂ©cision pour les ĂȘtres humains et la Nature. 6Ăšmerapprochement une logique pragmatique de comportement de ces 2 disciplines .Pragmatisme de la relation en coaching on souligne lâintelligence adaptative de lâĂȘtre humain qui saura sâadapter aux nouvelles conditions de vie capacitĂ© de rĂ©silience et inventer et se construire un bel avenir en adaptant ses comportements Ă son environnement futur. .Pragmatisme du dĂ©veloppement durable communĂ©ment appelĂ© le bon sens pratique » un sens, un cap offrant des perspectives positives. En ce qui concerne la RSE fondĂ©e sur lâISO 26000,elle se traduit par des comportements transparents et Ă©thiques. Dans une entreprise, il y a Ă©galement une logique comportementale des acteurs qui sâadaptent Ă un systĂšme. Les croyances aidantes ou limitantes en matiĂšre de responsabilitĂ© sociĂ©tale Nos jugements, nos reprĂ©sentations, sont constitutifs de notre monde. Ils nous permettent depuis notre enfance de nous situer, et donc de nous construire »Marshal B. Rosenberg. Ces mĂȘmes jugements ou prĂ©jugĂ©s, nous conduisent parfois Ă rĂ©agir avec vĂ©hĂ©mence. Il arrive en effet, que certaines rĂ©actions virulentes sâexpriment dĂšs lâannonce du lancement dâun objectif de performance RSE depuis lâĂ©numĂ©ration des valeurs fondamentales de la norme ISO 26000 Ă la nĂ©cessitĂ© de les respecter dans la prise de dĂ©cision. Les valeurs universelles » tels que les droits de lâhomme sont peu contestĂ©es dans le monde occidental et contemporain. NĂ©anmoins, si la norme ISO 26000 a fait lâobjet dâun consensus entre 99 pays membres de lâAssociation ISO, son application a pu ĂȘtre imposĂ©e par la ligne managĂ©riale au sein dâune organisation. Certains collaborateurs eu Ă©gard Ă leurs expĂ©riences personnelles, Ă leurs croyances, peuvent avoir des visions de la RSE tout Ă fait diffĂ©rentes voire opposĂ©es. Pour certains individus, dĂ©velopper la performance RSE est une opportunitĂ©de dĂ©cliner et de transposer de maniĂšre opĂ©rationnelle un objectif stratĂ©gique qui relĂšve de la Direction gĂ©nĂ©rale. Cela consisterait en un projet dâentreprise enrichi de la RSE. Une stratĂ©gie de RSE peut Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une opportunitĂ© de sortir du cadre institutionnel ou lĂ©gislatif. Aller au-delĂ dâune approche bureaucratique de son travail, et se tourner vers les autres, les parties prenantes. La RSE câest notre cĆur de mĂ©tier, câest dans notre ADN ». Le coach peut questionner cette lecture de pensĂ©e, cette croyance aidanteafin de permettre au coachĂ© de verbaliser sa vision de la RSE et de renforcer les ressources mobilisables pour lâatteinte de son objectif. A contrario, pour dâautres personnes, lâobjectif de performance RSE fondĂ©e sur la norme ISO 26000 peut sâapparenter Ă un processus normatif de plus Ă mettre en Ćuvre, une contrainte supplĂ©mentaire quâon sâimposerait volontairement! Et ce, dans une pĂ©riode de restrictions des moyens financiers et humains. En cette pĂ©riode de turbulences et de crise Ă©conomique pourquoi sâimposer une contrainte supplĂ©mentaire? Nâest-ce pas paradoxal ? La performance globale sur les volets social, environnemental, Ă©conomique, et sociĂ©tal peut Ă©galement ĂȘtre perçue comme un gap difficile Ă franchir croyance limitante. Cela peut dĂ©motiver au lieu de mobiliser les Ă©quipes et de renforcer la cohĂ©sion dâĂ©quipe espĂ©rĂ©e. Lâobjectif de dĂ©veloppement de la performance RSE pourrait avoir un effet contre-productif. Et câest lorsque des dissonances apparaissent que lâon peut faire appel Ă un coach. Lâaccompagnement dâun coach est prĂ©cieux pour rĂ©vĂ©ler lescroyances aidanteset les renforcer le cas Ă©chĂ©ant ressources mobilisables pour lâatteinte de lâobjectif. Le coach peut Ă©galement dĂ©tecter des croyances limitantesquâil interroge afin de comprendre lâunivers du coachĂ© et ouvrir le champ des visions de la RSE. Ainsi, si le coachĂ© se demande Pourquoi sâimposer une contrainte supplĂ©mentaire avec un objectif de performance RSE ?» Le coach peut questionner le coachĂ© sur les raisons qui lui font penser que câest une contrainte supplĂ©mentaire ou bien lui demander si la corrĂ©lation entre le processus RSE et la contrainte est toujours avĂ©rĂ©e ? Les croyances aidantes et limitantes Ă lâatteinte de lâobjectif de performance RSE peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©es par le coach dĂšs le dĂ©but du processus de coaching. Le coach nâest pas naĂŻf, il peut ĂȘtre tentant pour le commanditaire de lâinstrumentaliser » et de lui faire porter le message de la nĂ©cessaire contribution Ă la performance RSE, dâinciter et dâorienter les coachĂ©s vers un bon comportement » dans le cadre de coaching individuel ou dâĂ©quipe. La rigueur Ă©thique du coach lui interdit de tomber dans cet Ă©cueil. Il ne conseille pas, il ne juge pas les personnes accompagnĂ©es. Il est de passage et ne sera porteur dâaucun message. 3. La transversalitĂ© du coaching au service de lâapproche globale et systĂ©mique de la RSE Approche globale de la responsabilitĂ© sociĂ©tale La responsabilitĂ© sociĂ©tale est une approche globale qui couvre les questions dâordre social, environnemental, et Ă©conomique. Elle permet de mettre en exergue les interconnexions entre les sujets traitĂ©s au sein dâune entreprise et les interactions entre les individus qui portent ces mĂȘmes sujets Exemple des dĂ©placements dĂ©crit, ci-aprĂšs. Il sâagit dâune approche systĂ©mique. La vision englobante de la RSE permet dâapprĂ©hender un sujet dans sa complexitĂ©, dans son ensemble sans exclure un de ses champs dâapplication, sans exclure une logique liĂ©e Ă un mĂ©tier des compĂ©tences et des qualitĂ©s au profit dâun autre secteur dâactivitĂ©. Pour prendre en compte plusieurs logiques sans exclusion, Edgar Morin a inventĂ© le concept de dialogique. Lâapproche globale et systĂ©mique de la RSE peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par les deux schĂ©mas suivants Lâapproche globale et transversale de la RSE peut ĂȘtre illustrĂ©e par la problĂ©matique des dĂ©placements au sein dâune entreprise. Un sujet apparemment simple » mais qui sâavĂšre complexe par le nombre de connexions nĂ©cessaires entre diffĂ©rents services et secteurs dâactivitĂ© et les nombreuses interactions des collaborateurs concernĂ©s. En effet, ce sujet touche Ă la fois les volets Ă©conomique, environnemental, social la sĂ©curitĂ© et la santĂ© au travail et sociĂ©tal de lâorganisation. En outre, la thĂ©matique des dĂ©placements concerne lâensemble des employĂ©s dâune entreprise parties prenantes internes. Elle comprend Ă©galement les parties prenantes externes fournisseurs, clients. Il peut sâagir des dĂ©placements domicile-travail, des dĂ©placements professionnels et des dĂ©placements des visiteurs. Ce sujet est Ă©minemment transverse avec un aspect Ă©conomique important coĂ»t des Ă©nergies fossiles, coĂ»t dâun vĂ©hicule et la question des risques routiers volet social, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention ; lâempreinte carbone, sans oublier lâimplication dans la vie locale politique de proximitĂ© et la question de dĂ©senclavement des territoires sont Ă©galement inclus. Cela renvoie Ă©galement Ă lâoffre de services en ligne et aux outils de travail Ă distance les opportunitĂ©s digitales. Cela touche lâensemble des gĂ©nĂ©rations qui nâauront pas les mĂȘmes besoins de dĂ©placement physique pour obtenir des services ou des rĂ©ponses Ă leurs questions. Enfin, cela peut comprendre des sujets sensibles de fracture sociale fracture numĂ©rique accĂšs aux droits et services, etc. et de solidaritĂ©. A travers ce sujet des dĂ©placements, le but est dâillustrer que la RSE est une approche globale et systĂ©mique qui peut aider Ă mieux apprĂ©hender la complexitĂ© des organisations. Associer la transversalitĂ© et les techniques du coaching Ă lâapproche de RSE pour une meilleure prise en compte du caractĂšre complexe des Hommes et des organisations Edgar Morin 2016 considĂšre quâ en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les sciences humaines sont trĂšs compartimentĂ©es rĂ©duisant drastiquement les connexions entre elles et elles ne rendent pas compte du caractĂšre complexe de lâhomme ». E. Morin ajoute lâhumain est complexe ». Nous sommes dĂ©terminĂ©s socialement mais nous pouvons transformer la sociĂ©tĂ© par une invention, des rĂ©formes dâampleur par exemple ». La sociĂ©tĂ© ⊠nâexiste que par les individus et les individus ⊠sâaccomplissent comme ĂȘtres humains que par la sociĂ©tĂ© ». Edgar Morin estime que nous vivons un moment historique de surdĂ©veloppement de lâindividualisme ÂČJEÂČ ce qui est trĂšs positif en termes dâautonomie et de responsabilitĂ© le coaching aide justement lâindividu Ă dĂ©velopper ces deux qualitĂ©s. Cependant, E. Morin explique que cet Ă©goĂŻsme et lâabsence de solidaritĂ© est trĂšs nĂ©gatif pour lâHomme dont lâaspiration profonde est dâĂ©panouir son ÂČJEÂČ au sein dâun ÂČNOUSÂČ. Lâassociation de la responsabilitĂ© sociĂ©tale solidaritĂ© au processus de coaching autonomie peut apparaĂźtre comme un moyen dâembrasser la complexitĂ© des hommes, leurs polaritĂ©s, tels que leurs deux 2 pĂŽles raison et passion » qui sont indissociables on ne peut dissocier lâĂ©motion de la raison autrement la dĂ©cision ne sera pas adaptĂ©e Ă lâenvironnement les Ă©motions permettent de nous adapter Ă lâenvironnement et de prendre des dĂ©cisions rationnelles » comme le souligne Antonio Damasio dans Lâerreur de Descartes 2010 . En effet, associer les outils de coaching Ă lâapproche RSE pourrait faire le lien entre les aspirations profondes de solidaritĂ© de lâĂȘtre humain solidaritĂ© intergĂ©nĂ©rationnelle, solidaritĂ© avec la nature et les plus dĂ©munis, la quĂȘte de cohĂ©sion sociale et de coopĂ©ration et leur besoin dâautonomie, de responsabilitĂ©s dans leurs choix principes directeurs du coaching. Lâapproche RSE est une approche complexe et systĂ©mique les parties du dĂ©veloppement durable les 3 piliers environnemental social et Ă©conomique sont dans le grand tout de la RSE. La RSE est Ă©largie au dialogue avec les parties prenantes et Ă la prise en compte des 7 principes fondamentaux et des 7 questions centrales de lâISO 26000. Toutefois, ce grand tout de la RSE ne peut rendre compte de certaines parties du dĂ©veloppement durable, il est en effet des questions qui relĂšvent du niveau Ă©tatique et non pas de lâentreprise. Ainsi, une organisation engagĂ©e dans la responsabilitĂ© sociĂ©tale participe Ă un dĂ©veloppement durable. En revanche, mener une politique de dĂ©veloppement durable ne permet pas assurĂ©ment de rĂ©pondre aux attentes des 7 questions centrales de la responsabilitĂ© sociĂ©tale conformĂ©ment Ă la norme ISO 26 000. Enfin, il pĂšse sur les pouvoirs publics une responsabilitĂ© lourde de rendre compte aux gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures du dĂ©rĂšglement climatique, de la crise Ă©conomique et dĂ©mographique, qui ne pĂšse pas sur une entreprise. La pensĂ©e globale et complexe dâEdgar Morin permet dâapprĂ©hender ces diffĂ©rents niveaux logiques. Par ailleurs, selon E. Morin, les sciences humaines sont gĂ©nĂ©ralement compartimentĂ©es. Ce nâest pas le cas du coaching qui est une discipline transversale des sciences humaines. Cette discipline accueille les apports dâautres disciplines de sciences humaines ou de dĂ©veloppement personnel PNL, hypnose ericksonienne, sophrologie, CNV, etc.. Cette transversalitĂ© lui permet dâembrasser un grand nombre de problĂ©matiques. Ainsi, le coach dispose dâune palette de techniques et de pratiques pouvant ĂȘtre mises Ă disposition de lâatteinte de lâobjectif du coachĂ© ĂȘtre humain, dĂ©fini par Morin comme un ĂȘtre complexe. La discipline de coaching est une approche transversale et intĂ©grative de sciences humaines au service des personnes accompagnĂ©es. Le processus de coaching au travers de sa transversalitĂ© permet dâapprĂ©hender et de comprendre les comportements individuels et organisationnels, ainsi que les connexions au sein dâun systĂšme donnĂ©. Le coach a conscience des interactions entre lui et son coachĂ© lien intersubjectif et entre le coachĂ© et son entourage. Le coach a dĂ©veloppĂ© une agilitĂ© pour comprendre la complexitĂ© des ĂȘtres humains et lâapproche complexe des organisations. Le coach a un regard systĂ©mique lui permettant dâapprĂ©hender lâapproche globale de la RSE. Associer un processus de coaching Ă une meilleure comprĂ©hension de la complexitĂ© de la RSE et des ĂȘtres humains qui font vivre lâentreprise et au dĂ©veloppement du niveau de performance dâune organisation en matiĂšre de RSE semble ĂȘtre un choix appropriĂ©. 4. Association bĂ©nĂ©fique des mĂ©thodes de coaching Ă la performance RSE Le processus de coaching est une possibilitĂ© pour la personne coachĂ©e de remettre en question ses pratiques et de changer de regard voire de posture vis-Ă -vis de la responsabilitĂ© sociĂ©tale. Le coaching est une opportunitĂ© de prise de recul et dâouverture du champ des possibles. Les mĂ©thodes du coaching aident Ă la conduite du changement de comportements et de mentalitĂ©s. PrĂ©requis Ă la rĂ©alisation dâun coaching en matiĂšre de performance RSE Un objectif est formulĂ© Pas dâobjectif Ă atteindre pas de coaching ! » En lâespĂšce, lâobjectif Ă atteindre est la performance en matiĂšre de responsabilitĂ© sociĂ©tale dâune entreprise ou organisation. Le sens du mot performance » sera explicitĂ© par la personne qui porte cet objectif. La performance RSE peut ĂȘtre associĂ©e Ă la stratĂ©gie de lâentreprise et lâobjectif est alors portĂ© par un membre du comitĂ© de direction, le directeur gĂ©nĂ©ral ou le chef dâentreprise. Les critĂšres dâatteinte de cet objectif seront dĂ©finis par ces derniers. La performance en matiĂšre de RSE peut Ă©galement ĂȘtre un objectif individuel fixĂ© volontairement par un collaborateur lors dâun entretien annuel avec son manageur. Une fois lâobjectif formulĂ© de maniĂšre affirmative, le coach devra impĂ©rativement vĂ©rifier tout au long du processus de coaching, le respect de lâĂ©cologie et de la sĂ©curitĂ© ontologique du coachĂ© dans lâatteinte de son objectif de performance en matiĂšre de RSE. Un cadre doit ĂȘtre posĂ© Le cadre de rĂ©fĂ©rence du processus est dâune part, le contrat de coaching et, dâautre part, concernant la responsabilitĂ© sociĂ©tale RSE le rĂ©fĂ©rentiel[1] choisi est la norme ISO 26000. LâISO 26000 fixe des lignes directrices et non des exigences. Cette norme est non-certifiable et dâapplication volontaire. Lâentreprise garde son libre arbitre pour adopter un comportement Ă©thique et responsable. Choisir ce rĂ©fĂ©rentiel câest dĂ©cider dâaller au-delĂ des obligations lĂ©gales et dâadopter de maniĂšre volontaire un comportement Ă©thique, efficient et responsable. Une obligation de rĂ©sultat de performance RSE » peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e dans le cadre de lâĂ©valuation ISO 26000 rĂ©alisĂ©e par des cabinets dâĂ©tude spĂ©cialisĂ©s. Les moyens sont libres, ils restent au choix du porteur de la stratĂ©gie RSE la norme ne pose pas dâobligation de moyens. Le coaching peut donc ĂȘtre un moyen dâatteindre un objectif de performance RSE. En choisissant le cadre de lâISO 26000, on sâoriente alors vers un coaching de performance. La norme ISO 26000 signĂ©e par 99 pays membres de lâAssociation ÂČISOÂČ offre un cadre commun aux entreprises de toutes tailles, de tous secteurs Ă lâĂ©chelon national ou international pour mettre en Ćuvre une stratĂ©gie de RSE. Une entreprise qui sâengage dans une dĂ©marche dâĂ©valuation de ses pratiques au regard de la norme ISO 26000 ne cherche pas Ă sâauto-valider ». Elle vise Ă conduire une analyse des pratiques professionnelles existantes Ă la lumiĂšres des principes du dĂ©veloppement durable avec pour finalitĂ© une Ă©volution de ses comportements et une amĂ©lioration de ses pratiques. Par essence, la RSE demeure une remise en question des comportements et un changement des mentalitĂ©s. Dialoguer avec lâensemble des parties prenantes et prendre en compte leurs attentes est une pratique peu rĂ©pandue en France, y compris dans le secteur tertiaire, objet de cette rĂ©flexion. Il est alors question de changer de mode de pensĂ©e, de changer notre reprĂ©sentation du monde, notre vision Ă©tant Ă©largie Ă la question des parties prenantes et de lâĂ©cosystĂšme impactĂ© par nos dĂ©cisions. Accompagner un tel changement de paradigme et aider Ă lâatteinte de la performance RSE est de lâordre du coaching de transition. La mission du coach Le coach nâintervient pas au moment de la sensibilisation ou de la formation Ă la RSE, ni au moment de lâautodiagnostic Ă©tat des lieux du niveau de performance RSE ou prĂ©-diagnostic de la performance RSE au regard de la norme ISO 26000 rĂ©alisĂ© par un prestataire extĂ©rieur. Le coach ne peut ĂȘtre juge et partie. Il ne donne pas de conseil afin de conserver son extĂ©rioritĂ© politique et cognitive et son indispensable neutralitĂ©. A aucun moment, il nâadhĂšre de quelque maniĂšre que ce soit au projet portĂ© par la Direction. Le coach nâest porteur dâaucun message. Il est de passage au sein de lâentreprise qui se lance dans la performance RSE et ne sera pas le tĂ©moin du rĂ©sultat obtenu par celle-ci. Le coach intervient dans la phase de conduite du changement nĂ©cessaire Ă lâatteinte de la performance RSE souhaitĂ©e par un dirigeant dâentreprise ou par tout collaborateur dĂ©sirant ĂȘtre coachĂ© en ce sens. Afin dâatteindre un objectif de performance RSE, la mission du coach porte sur un coaching de transition et de performance. Qui est concernĂ© par lâatteinte dâun objectif de performance RSE ? Lâatteinte de la performance RSE peut concerner un dirigeant, un manageur, ou toute personne ayant un travail en lien avec un des champs de la RSE et qui souhaite amĂ©liorer sa performance dans 1 des 36 domaines dâactions de lâISO 26000. Cet objectif est Ă la portĂ©e de toute personne ayant un pouvoir de dĂ©cision quel quâil soit par exemple tout citoyen acheteur, tout parent, ou tout retraitĂ© ayant quittĂ© le monde de lâentreprise, qui souhaite contribuer Ă la responsabilitĂ© sociĂ©tale. Est donc potentiellement concernĂ©e tout individu qui se pose la question de savoir quelles sont les consĂ©quences de ses activitĂ©s, de ses comportements sur les ĂȘtres humains et sur la nature qui lâentourent. Dans le cadre de ce travail de rĂ©flexion, nous mettrons lâaccent sur le milieu de lâentreprise du secteur tertiaire en France sociĂ©tĂ© occidentale en gardant Ă lâesprit que tous les individus qui composent cette entreprise et qui la font vivre demeurent des citoyens. Conditions de rĂ©ussite pour mettre la puissance du coaching au service de la performance de RSE La rĂšgle des 3 P » protection, permission, puissance un prĂ©alable Ă la performance RSE .Protection et confidentialitĂ© la protection du coachĂ© doit ĂȘtre garantie par le coach. Elle comprend le respect de lâĂ©cologie du coachĂ©, de sa sĂ©curitĂ© ontologique et le respect de la confidentialitĂ© du contenu des entretiens. Il convient de souligner que le coach professionnel est tenu au respect du code de dĂ©ontologie des coachs. Ainsi, le contenu des entretiens ne seront pas relayĂ©s Ă la direction gĂ©nĂ©rale. Qui plus est, le coach qui accompagne le dirigeant ne sera pas le mĂȘme que celui qui accompagne les membres de la ligne managĂ©riale et les collaborateurs occupant des fonctions clĂ©s pour la performance RSE de lâorganisation. .Permission la permission est le fait quâil soit permis au coachĂ© de dĂ©cider dâarrĂȘter le processus de coaching Ă tout moment. Il lui est Ă©galement permis de faire ou de ne pas faire, de douter et de prendre de recul, etc. En matiĂšre de coaching de la performance RSE, le coachĂ© peut rĂ©aliser en cours de processus quâil nâa finalement pas dâintĂ©rĂȘt Ă atteindre lâobjectif de performance RSE quâil sâest fixĂ© lui-mĂȘme. La reprĂ©sentation de son objectif a pu changer au fil du processus et le coachĂ© a perdu sa source de motivation. Le coach ne juge pas le choix dâarrĂȘter un coaching ; ce choix appartient au coachĂ©. Le coach reste neutre, il nâest porteur dâaucun message Ă la Direction gĂ©nĂ©rale. .Puissance du coaching Les rĂšgles de permission et de protection seront gĂ©nĂ©ratrices de la puissance du processus du coaching au service de la performance RSE. La RSE est un sujet de sociĂ©tĂ© qui peut susciter de nombreuses rĂ©actions voire mĂȘme des Ă©motions trĂšs fortes. Le non jugement du coach face aux rĂ©actions du coachĂ©, lâextĂ©rioritĂ© cognitive et politique du coach et son Ă©coute bienveillante crĂ©ent les conditions favorables Ă un climat de confiance. La rĂšgle des 3 P » permet Ă un rapport collaboratif chaleureux, authentique, empathique et professionnel de sâinstaurer en faveur de la personne accompagnĂ©e. Cette rĂšgle est un prĂ©alable indispensable Ă la conduite du changement au bĂ©nĂ©fice du coachĂ© et de lâatteinte par ce dernier de son objectif de performance RSE. Un changement de posture dans lâapproche de la RSE Contrairement aux formateurs et aux chefs de projet RSE, le coach ne tient pas de propos pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme moralisateurs il est de votre devoir de âŠ. ». Le coach nâest pas tentĂ© par la posture du donneur de leçons ou de solutions. Quand bien mĂȘme il serait expert dans le domaine de la RSE, il ne sait pas Position basse du coach. Il ne cherche pas Ă convaincre. Il questionne les personnes coachĂ©es afin de libĂ©rer leurs potentiels et de leur permettre de faire des choix en conscience pour atteindre leur objectif de performance RSE. Le coach ne sait pas Tout ce que je sais, câest que je ne sais rien » Socrate. Aborder le sujet de la RSE en position haute, posture de celui qui sait, qui donne des conseils et cherche Ă convaincre, est un Ă©cueil Ă Ă©viter. Cette position haute peut en effet occasionner des rĂ©sistances, voire des rĂ©actances. A contrario, le postulat du coach est la remise en question permanente de ses propres croyances le coach reste ouvert Ă lâexpĂ©rience, il cherche Ă apprendre en permanence. Ainsi, un coach sachant » dans les domaines de la RSE conserve pour autant la position basse il ne sait pas, il se renseigne. Le coach interroge pour comprendre la reprĂ©sentation de la RSE de la ou des personnes accompagnĂ©es. Ce non-jugement des croyances dâautrui, lâabsence de prĂ©jugĂ©s, lĂšve les rĂ©sistances. Les rĂ©actances dâune personne coachĂ©e sont de lâordre de la sĂ©curitĂ© ontologique tout questionnement qui toucherait Ă la construction identitaire du coachĂ© est arrĂȘtĂ© pour protĂ©ger le coachĂ©. La posture du coach, son professionnalisme et le rapport collaboratif authentique, empathique, chaleureux que le coach mettra en place avec les personnes accompagnĂ©es sont des atouts majeurs au bĂ©nĂ©fice de la performance RSE. La pratique de la dialogique le ET » au bĂ©nĂ©fice de la performance RSE La dualitĂ© entre les bons » et les mauvais » comportements comporte le risque de voir la vie de façon binaire et manichĂ©enne avec dâun cĂŽtĂ© ceux qui agiraient bien et de lâautre, ceux qui agiraient mal. Cette logique est exclusive. Ainsi, en matiĂšre de responsabilitĂ© sociĂ©tale, on opposerait les bons et les mauvais comportements pour la planĂšte et pour les humains. On diviserait les individus en pointant du doigt certaines personnes dans un rĂ©flexe de jugement. Le principe de dualitĂ© appliquĂ© Ă la RSE repose donc sur une vision monologique votre comportement est responsable ou il ne lâest pas. Une sorte de rĂ©fĂ©rentiel absolu qui exclurait ceux qui nâadoptent pas les bons » comportements dĂ©terminĂ©s par quelques-uns les sachants ». Cette vision monologique peut entraĂźner un rĂ©flexe de jugement et un sentiment dâexclusion Ă lâopposĂ© de la cohĂ©sion nĂ©cessaire dans une Ă©quipe. Et cela serait dâautant plus paradoxal lorsquâil sâagit dâaborder un sujet de RSE sensĂ© ĂȘtre fĂ©dĂ©rateur. Pour atteindre un objectif de performance RSE, le principe de dualitĂ© ne semble pas ĂȘtre le plus appropriĂ©. La dialogique ou le dĂ©fi de la pensĂ©e complexe dâEdgar Morin Le coach questionne, il ne juge pas. Il est intĂ©ressant de partir du principe que tout comportement est lâaboutissement dâune bonne intention de la personne accompagnĂ©e, tous les hommes ont une orientation positive » selon Rogers et particuliĂšrement si la personne souhaite agir en faveur de la RSE. Cela peut paraĂźtre paradoxal mais une personne qui utilise sa voiture pour aller chercher un collĂšgue Ă la gare et diminuer son temps de trajet, sa fatigue, peut ĂȘtre jugĂ©e nĂ©gativement alors quâelle rend service lâimpact carbone est en cause. De la mĂȘme maniĂšre, un cadre dirigeant en charge de la responsabilitĂ© sociĂ©tale de son organisation qui serait trĂšs engagĂ© et innovateur dans ce domaine, mais qui possĂ©derait un 4/4, ne serait pas jugĂ© crĂ©dible » pour porter et incarner la RSE aux yeux de tous les collaborateurs. Ce jugement rĂ©flexe peut ĂȘtre vĂ©cu comme un sentiment dâinjustice. Pour atteindre lâobjectif de performance en matiĂšre de RSE et la cohĂ©sion entre les membres dâune entreprise, le coach interroge la personne coachĂ©e par exemple le directeur dĂ©tenteur dâun 4/4 sur les comportements quâelle pourrait choisir ou pas dâadopter ou de modifier pour contribuer Ă la performance RSE de son entreprise. Le coach questionne avec un respect inconditionnel de la personne et de son libre-arbitre. Il est permis dâavoir une autre approche, une autre logique que celle communĂ©ment partagĂ©e dans lâentreprise. Le coach ne juge pas. Il ne milite dâaucune façon pour sa propre reprĂ©sentation de la performance RSE. La dialogique est un concept inventĂ© par Edgar Morin. La dialogique conduirait le coach Ă questionner la ou les personnes coachĂ©es pour permettre Ă une pensĂ©e complexe de sâexprimer. La vision des choses nâest plus vraie OU » fausse. La reprĂ©sentation de la RSE du coachĂ© est vraie pour lui ET » erronĂ©e pour autrui. Ainsi, le comportement est responsable et bienveillant aux yeux du coachĂ© ET » il est jugĂ© mauvais pour lâenvironnement par un autre collĂšgue. Lâapproche globale et complexe permettrait de sortir du rĂ©flexe de jugement. Aucune carte du monde ne prĂ©vaut. Ce dĂ©fi de la pensĂ©e complexe qui revient au coach de lancer par sa maĂźtrise du questionnement est de lâordre de la rĂ©volution des modes de pensĂ©e. Il convient de rappeler que le coach nâest tenu quâĂ une obligation de moyens. Sa maĂźtrise de lâart du questionnement nâen demeure pas moins un atout majeur pour accompagner les transitions et lâatteinte de la performance En lâespĂšce la performance RSE. Lâart du questionnement une maĂźtrise du coach au service de la performance RSE La maĂźtrise du questionnement par le coach et lâusage de la mĂ©thode du mĂ©ta-modĂšle La maĂźtrise du questionnement par le coach est prĂ©cieuse pour lever les Ă©ventuelles rĂ©sistances, pour interroger les croyances limitantes et les Ă©ventuels prĂ©jugĂ©s. Dans le cadre des entretiens rĂ©alisĂ©s au cours de coachings individuels ou dâĂ©quipe, le coach peut identifier des gĂ©nĂ©ralisations, des lectures de pensĂ©e qui peuvent limiter le modĂšle de reprĂ©sentation de la personne accompagnĂ©e et la freiner dans lâatteinte de son objectif de performance RSE. Lâobjectif individuel relatif Ă la performance RSE a pu ĂȘtre posĂ© et nĂ©gociĂ© avec un manageur dans le cadre dâun entretien annuel professionnel. Face au coach, lâindividu ose partager ses quelques rĂ©ticences ou ses croyances limitantes. Le coach ne cherche pas Ă faire adhĂ©rer le client Ă un modĂšle de reprĂ©sentation de la RSE qui serait celui de la direction gĂ©nĂ©rale, celui du coach lui-mĂȘme, ou bien celui communĂ©ment partagĂ© dans lâentreprise ou la sociĂ©tĂ© civile. Le coach ne cherche dâaucune façon Ă diriger le coachĂ© vers une bonne » dĂ©cision. Pour autant, le coach peut ĂȘtre amenĂ© Ă dĂ©tecter des informations vagues, ou incomplĂštes, des interprĂ©tations personnelles limitantes ne permettant pas Ă son client dâouvrir son champ de vision sur la problĂ©matique de RSE qui le concerne plus particuliĂšrement et dâatteindre son objectif de performance RSE. Lâutilisation de la mĂ©thode du mĂ©ta-modĂšle par le coach pour questionner les lectures de pensĂ©e et les gĂ©nĂ©ralisations en matiĂšre de RSE semble appropriĂ©e dans les exemples suivants Si on avait pu changer les choses, on lâaurait fait avant », Quâest-ce qui vous fait dire cela ? Interroge le coach. Ce nâest pas Ă notre niveau quâon sauvera la planĂšte ». Comment le savez-vous ? Câest Ă quel niveau ? Se renseigne le coach. Fallait le faire avant, câest trop tard ». Trop tard ? Vraiment trop tard ? demande le coach. Câest fichu, tout le monde le sait ». Vraiment fichu ? Aux yeux de tous ? Interroge le coach. CâĂ©tait mieux avant ». Avant quoi ? Avant qui ? Questionne le coach. Jâai autre chose Ă faire que la RSE, jâai un vrai mĂ©tier, des clients qui comptent sur moi ». En quoi le fait que vous ayez un mĂ©tier et des clients qui comptent sur vous prouve que vous nâĂȘtes pas concernĂ© par le sujet de la RSE ? demande le coach. Câest juste un effet de mode ». Comment le savez-vous ? coach. Les patrons qui sâengagent dans la RSE câest pour redorer leur image » ; Est-ce toujours le cas ? demande le coach. Câest du greenwashing ! » Quâest ce qui factuellement vous fait dire cela ? coach. Câest mal de polluer » ou Câest mal de harceler ses collaborateurs » Mal pour qui ? Qui a mal ? Se renseigne le coach. Si le patron savait combien on souffre, il ne se lancerait pas dans le projet de performance RSE », En quoi le fait de se lancer dans le projet de performance RSE prouve quâil ne sait pas que vous souffrez ? Questionne le coach. Dans les exemples citĂ©s ci-dessus, lâextĂ©rioritĂ© cognitive et politique du coach libĂšre la parole des coachĂ©s qui osent sâexprimer, et ce, quel que soit leur niveau hiĂ©rarchique, ce qui leur permet de prendre conscience de leur mode de raisonnement. Des dĂ©ductions hĂątives ou abusives peuvent ĂȘtre mises en lumiĂšre par le coachĂ© lui-mĂȘme. Des dissonances peuvent ĂȘtre ressenties par les personnes accompagnĂ©es. En questionnant les informations vagues, incomplĂštes, en soulignant par le questionnement les distorsions de raisonnement, les sĂ©lections du coachĂ©, le coach peut contribuer Ă amĂ©liorer la capacitĂ© de communication du coachĂ© avec des personnes qui auraient une autre reprĂ©sentation de la RSE que lui. Le dialogue devient possible principe fondamental de la RSE. Point de vigilance questionner nâest pas orienter ni manipuler Le coach utilise le questionnement pour se renseigner et comprendre la logique interne de son client et Ă©largir ainsi le champ des visions ou des possibilitĂ©s. Si le coach venait Ă se demander quelles questions il pourrait poser pour que le coachĂ© propose une action, un geste responsable, qui respecterait ses propres besoins tout en entrant dans le champ de la RSE spectre si large que lâon pourrait lâappeler le champ des possibles Ă lui tout seul ne serait-ce pas dĂ©jĂ orienter lâindividu vers lâaction en faveur de la RSE ? On pourrait considĂ©rer quâil y aurait un risque de manipulation bienveillante» du coach en matiĂšre de RSE. Si lâon considĂšre que chaque geste responsable compte, et quâun tel geste est identifiĂ© par le coachĂ© au cours du coaching, quâil est en cohĂ©rence avec les valeurs du coachĂ© et quâil satisfait ses besoins, il doit nĂ©anmoins ĂȘtre permis au coachĂ© dâarrĂȘter le coaching. Quand bien mĂȘme il sâagirait de lâobjectif que le coachĂ© sâest fixĂ©, voire mĂȘme du projet dâentreprise, il doit ĂȘtre permis au coachĂ© de ne pas Ćuvrer dans le sens de la performance RSE. Le coach ne juge pas et ne cherche pas Ă orienter le coachĂ© vers un bon comportement ». En Ă©voquant le risque de manipulation bienveillante » du coach, on peut sâinterroger sur lâexistence mĂȘme dâune bonne et dâune mauvaise manipulation des individus ? La manipulation Ă©tant dĂ©finie comme lâaction dâorienter la conduite de quelquâun, dâun groupe dans le sens quâon dĂ©sire et sans quâils sâen rendent compte » dictionnaire Larousse. Les limites du questionnement du coach seraient toute forme de manipulation », toute question qui orienterait le coachĂ© vers une bonne » dĂ©cision aux yeux du coach. Or, câest la vision du monde de la RSE » du coachĂ© qui prĂ©vaut. Le risque de manipulation peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© par lâutilisation de questions embarrassantes, de questions de culpabilisation ou autres questions disqualifiantes » qui ne respecteraient pas la sĂ©curitĂ© ontologique du coachĂ©. Sur le thĂšme de la RSE, sont Ă proscrire â toute question qui ferait peser le poids de la faute sur le coachĂ© Comment osez-vous porter un objectif de performance RSE alors que vous conduisez vos enfants dans un vĂ©hicule diesel Ă lâĂ©cole ? » ; â toute question de culpabilisation Quand penserez-vous Ă vendre votre 4/4 pour ĂȘtre en cohĂ©rence avec les valeurs de la RSE qui vous sont chĂšres ? » ; â toute question piĂšge qui mettrait sciemment en difficultĂ© un coachĂ© de combien avez-vous ratĂ© lâobjectif de rĂ©duction des Ă©missions de CO2 lors des 3 derniĂšres annĂ©es ? » â des questions touchant au domaine privĂ© vous nâavez pas dâenfants peut-on considĂ©rer que vous abĂźmez moins la planĂšte que les autres » ? La limite de la manipulation est franchie quand lâintĂ©gritĂ© de la personne est touchĂ©e. A contrario, lâinfluence du coach demeure intĂšgre si la personne nâest pas mise en difficultĂ©, si elle ne se sent pas menacĂ©e dans son identitĂ©. Lâhumour et la caricature peuvent ĂȘtre utilisĂ©es dans le questionnement pour faire rĂ©agir le coachĂ© nĂ©anmoins, le coach doit y recourir avec la plus grande prudence. Câest pour cela que lâon parle dâArt du questionnement. La rigueur Ă©thique du coach et le respect du code de dĂ©ontologie doivent garantir un usage de lâart du questionnement Ă bon escient, et au bĂ©nĂ©fice du coachĂ© uniquement. La permission et non directivitĂ© du questionnement Le coach ne cherche pas Ă convaincre le coachĂ©. Il ne conseille pas, il ne sait pas. Il est permis au coachĂ© de douter. Le coach questionne ces doutes afin de se renseigner et de chercher Ă comprendre la vision du coachĂ© Câest Ok pour moi, expliquez-moi vos doutes, votre position sur le sujet de performance RSE ? ». Le coach ne juge pas, il reste neutre il accueille les doutes, les Ă©motions, les croyances du coachĂ© comme lĂ©gitimes. Le coach accueille sans jugement les avis divergents des climato-sceptiques par exemple pour ces derniers, il nây a pas de dĂ©rĂšglement climatique liĂ© aux activitĂ©s humaines. Le coach ne cherche pas Ă faire changer dâavis la personne accompagnĂ©e, il lâinterroge avec respect et considĂ©ration inconditionnels pour la comprendre, et entrer dans son univers. Le coachĂ© nâaccepte pas lâapproche globale de la RSE qui heurte certaines de ses valeurs essentielles quâil a dĂ©couverte en cours de processus de coaching. Certains coachĂ©s ne contribueront pas Ă la performance globale de la RSE et nâatteindront pas leur objectif. Ce choix leur appartient. Interroger les rĂ©sistances Le coach questionne sans jugement les Ă©ventuelles rĂ©sistances liĂ©es aux suspicions de manipulation de la direction qui prĂŽnerait la performance RSE dans un but de rentabilitĂ© pur et dur et non de responsabilitĂ© sociĂ©tale dans sa dimension de prĂ©servation des ressources humaines par exemple. LâextĂ©rioritĂ© politique du coach est un atout dĂ©terminant pour permettre aux personnes coachĂ©es de sâexprimer librement. LâĂ©coute active et bienveillante du coach peut permettre Ă un dialogue de sâĂ©tablir et Ă certaines rĂ©sistances de se lever. Question de sĂ©mantique gĂ©nĂ©rale La carte nâest pas le territoire » Alfred Korzybski. En questionnant les diffĂ©rentes personnes coachĂ©es sur leur vision de la performance RSE, on peut passer des prĂ©ceptes de dĂ©veloppement durable pour les uns une sorte de vision dogmatique aux simples concepts voire Ă un effet de mode pour les autres. Le coach comprend et accepte cette diversitĂ© de reprĂ©sentations sur le sujet. Il sait faire cohabiter » les diffĂ©rentes cartes du monde de la RSE ». Entre le devoir agir » contrainte pour les uns, le pouvoir et le vouloir agir » opportunitĂ© pour les autres, lâimportant est le respect du libre arbitre de chacun. Aucune vision du monde et aucune reprĂ©sentation de la performance RSE ne doit prĂ©valoir, telle est la position du coach. Le positionnement du coach coach interne ou externe La question de lâutilitĂ© implicite du coaching au service de la gouvernance doit ĂȘtre soulevĂ©e et Ă©cartĂ©e dĂšs le commencement du processus dâaccompagnement par un coach. Quelle serait la position la plus favorable pour lever les suspicions qui pĂšsent sur le coach, qui peut ĂȘtre vu comme un reprĂ©sentant, un instrument » de la Direction gĂ©nĂ©rale ? ÂLa position dâun coach interne sur un objectif de performance de RSE semble peu adaptĂ©e. A tout le moins, il pourrait animer des ateliers de codĂ©veloppement sur le thĂšme de la RSE. Le coach interne pourrait ĂȘtre en charge de coaching dâĂ©quipes auprĂšs de personnes nâayant pas de lien hiĂ©rarchique avec lui. Il convient de souligner que le respect du principe de confidentialitĂ© interdit de dĂ©voiler le contenu des entretiens. NĂ©anmoins, le positionnement dâun coach interne dans lâaccompagnement de la conduite du changement nĂ©cessaire Ă la stratĂ©gie RSE posĂ©e par son propre dirigeant est difficile Ă tenir dâun point de vue Ă©thique. Le positionnement du coach interne, si ce choix est retenu, doit alors impĂ©rativement garantir la neutralitĂ© du coach, Ă savoir, ne pas avoir de lien hiĂ©rarchique avec les personnes coachĂ©es. Il pourrait ĂȘtre positionnĂ© au sein de la Direction des ressources humaines, Direction en charge du dĂ©veloppement des potentiels, des talents, de la prĂ©servation des ressources humaines, et Direction habituĂ©e au respect de la confidentialitĂ© sur des sujets trĂšs sensibles. ÂConcernant le coach externe, la neutralitĂ© et la confidentialitĂ© sont garanties par son externalitĂ© cognitive et politique et son engagement Ă respecter le code de dĂ©ontologie des coachs. Il conviendra nĂ©anmoins de sâassurer quâil nâexiste pas de liens entre les personnes accompagnĂ©es et le coach qui ont pu se rencontrer dans le cadre de prĂ©cĂ©dentes missions de consulting ou de formation ; la question de lâĂ©thique des affaires serait alors soulevĂ©e. Par ailleurs, on peut Ă©galement estimer quâun coach externe permettrait davantage Ă un dirigeant ou Ă un collaborateur de lâentreprise de libĂ©rer sa parole en toute confidentialitĂ©, et ce quel que soit son niveau hiĂ©rarchique. La dĂ©cision de recourir Ă un coach externe ou interne demeure le libre choix du dirigeant et des instances dĂ©cisionnelles. Ce choix peut aussi ĂȘtre conditionnĂ© aux moyens financiers. Conclusion Quel que soit le positionnement du coach coach interne ou externe, lâutilisation des mĂ©thodes de coaching, la posture du coach, lâĂ©coute bienveillante et inconditionnelle, le questionnement responsable du coach sont des atouts majeurs pour un changement de comportements et de mentalitĂ©s et seront vecteurs de performance RSE. Le rĂŽle du coach nâest pas dâorienter ni de faire adhĂ©rer mais dâouvrir les possibilitĂ©s et le champ de vision du ou des coachĂ©s sur lâobjectif de performance RSE. Le questionnement du coach permettra notamment aux diffĂ©rentes reprĂ©sentations de la RSE de cohabiter au sein de lâentreprise. Une communication non violente sur le sujet pourra ĂȘtre Ă©tablie. Lâaccompagnement dâun coach permettra au coachĂ© dâexplorer et dâouvrir le champ des possibles pour atteindre sa reprĂ©sentation de la performance RSE et de visualiser une perspective optimiste mais pas naĂŻve de lâavenir des humains et de la nature. 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aux cabinets malgré l humour et la vertu